Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1914, série 11, volume 5)

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DES ATTELAGE

WAGONS

DE CHEMINS DE FER

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AUTOMATIQUE

lancier et transmet, par conséquent, son effort au châssis par l'intermédiaire d'un ressort. Un montage analogue à ce dernier point de vue se retrouve dans le numéro 92. Il convient de citer particulièrement au présent paragraphe l'appareil n° 3i5, dans lequel les crochets terminant les chaînes de sûreté, tournés l'un horizontalement, l'autre verticalement, sont fixés aux extrémités du balancier transversal dissymétrique qui constitue le contrepoids mettant en jeu l'appareil, de sorte que leur réunion s'effectue automatiquement en même temps que se mettent en prise les organes de l'attelage principal. Le numéro 67 a esquissé, sans en donner d'étude détaillée de réalisation pratique, l'idée de pièces à mise en prise automatique occupant l'emplacement des chaînes actuelles et entièrement distinctes de l'attelage central. Enfin, il convient de rappeler ici l'analogie du numéro 356 avec le Pavia et Cazalis, qui, signalée au paragraphe Disposition générale ci-dessus, se manifeste notamment en ce qui concerne l'attelage de sûreté. Cet attelage est, en effet, constitué par celle des mailles des wagons en présence qui ne pénètre pas dans l'organe principal de l'autre wagon ; dégagée en même temps que le verrou de cet organe, elle tombe sur la queue d'un crochet basculant porté par un bras incliné de l'autre wagon et détermine la rotation du crochet qui s'enclenche avec elle ; l'attelage de sûreté se trouve ainsi réalisé en même temps que l'attelage principal, qui, d'ailleurs, ne présente pas par lui-même la garantie d'être double. Dans la manœuvre de décrochage, la maille formant attelage de sûreté est soulevée et fait basculer le crochet opposé, qui se trouve ramené à sa position d'attente. Période transitoire. — Les mesures prévues pour permettre l'attelage d'un wagon muni de l'appareil automatique à un wagon qui ne l'est pas encore consistent le

plus souvent dans l'effacement de l'appareil automatique par une manœuvre inverse de celle mentionnée au paragraphe Mise en place ci-dessus ; cette manœuvre dégage le crochet actuel qui peut alors recevoir la maille du tendeur à vis du wagon opposé. C'est aussi ce tendeur qui est employé avec l'appareil n° 177; mais, ce dernier ne conservant pas le crochet actuel, c'est une broche spéciale qui s'engage dans la maille, suivant la disposition habituelle de l'attelage de la locomotive avec le tender. Dans le numéro 216, c'est encore le tendeur du wagon non muni qui intervient, mais pour s'engager dans le crochet tournant de l'appareil automatique lui-même, qui continue à fonctionner dans les mêmes conditions qu'en présence de la maille automatique, notamment pour la manœuvre de décrochage, qui peut se faire de l'extérieur. L'inventeur du numéro 356 a présenté deux variantes, dans lesquelles le même résultat est obtenu, la maille présentée à la main recevant le verrou automatique du wagon muni ; le dispositif présente seulement cette particularité que cette maille n'appartient pas au tendeur à vis du wagon non muni, mais fait partie d'une pièce intermédiaire amovible, s'engageant d'autre part dans le crochet de traction dudit wagon. On trouve également dans le numéro 134 une pièce amovible, qui n'est autre qu'un tendeur à vis complet et se fixe par un goujon, après effacement de la maille de l'appareil automatique, dans un trou ménagé à cet effet dans la tête de cet appareil. Dans le numéro 213, la pièce intermédiaire, en forme d'S, est engagée à demeure dans la maille de l'appareil automatique. L'appareil n° 199 conserve non le crochet, mais le tendeur à vis de l'attelage actuel ; il en monte la maille fixe