Annales des Mines (1914, série 11, volume 5)
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LES GISEMENTS DE
CHARBON DU SPITSBERG
rendre difficile le recrutement de la main-d'œuvre et l'on pouvait craindre que les salaires ne fussent trop élevés. En réalité, ils n'ont pas beaucoup dépassé jusqu'ici ceux que les sociétés minières de la Laponie suédoise sont obligées d'accorder à leurs ouvriers. Enfin la possibilité d'établir des quais d'embarquement semblait, à cause des glaces, assez problématique; mais l'expérience est aujourd'hui faite, et le ponton édifié en 1908, par VArctic CoalC 0 , à AdventBay, a montré que des constructions en bois bien comprises pouvaient ré-> sister à la pression et au choc des glaces et ne. nécessitaient pas de réparations trop importantes. Les circonstances les plus défavorables, au point de. vue de l'exploitation, sont la rareté des mouillages, et Ie L peu dé temps dont on dispose pour effectuer les transports, car la navigation n'est possible que durant deux mois environ (*)'. A.
— ENTREPRISES AMÉRICAINES
LES GISEMENTS DE CHARBON DU . SPITSBERG
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coupent le Sassen Quarter, perpendiculairement à l'Advent Valley, à une altitude d'environ 400 mètres (Pl. IV). 100
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ET ANGLAISES.
I. Travaux de l'Arctic Goal Company. — Cette société fut fondée en 1905, mais les travaux de recherches avaient été entrepris depuis 1900 et, dès l'année de sa création, la compagnie put procéder à une petite extraction. La découverte du charbon tertiaire d'Advent Bay paraît avoir été faite en 1870 par l'Anglais Lamont ; mais M. Longyear, l'un des promoteurs de la compagnie amé-; ricaine, semble bien l'avoir retrouvé sans avoir eu connaissance des prospections antérieures. L'horizon actuellement exploité appartient à l'étage des grès inférieurs ; il affleure dans toutes les éçhancrures qui dé(*) La carte marine, dressée par l'expédition suédoise de 1908, est de" nature à faciliter beaucoup la navigation dans l'Isfjord.
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FIG .
15.
Affleurements du Grand Horizon tertiaire
—
Situation de la mine de l'Arctic Goal O [d'après M. Max Raebel (1912)].
La compagnie s'est d'ailleurs assurée de la constance de la couche au moyen de nombreuses galeries dont on aperçoit les taches noires de place en place sur le flanc des vallées.