Annales des Mines (1914, série 11, volume 5)
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LES
GISEMENTS
DE
CHARBON
DU
SPITSBERG
reposent en discordance sur les assises de Hekla-Hook
jj
20 m. Grés en Bancs épais
0 .55 Houille-
^"Schistes noirs
80 Houille
Schistes
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'T? Grés Schistes
M"
\\\
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1
20 Houille f 11*50 Grés schisteux j Niveau de /a mer
Puissance totale de la Houille 2T55 Hauteur delafalaise; 37mètres au dessus du niveau delamer FIG .
26. - Profil des assises dévoniennes au point
D.
redressées, comme au Spitsberg, par le mouvement calédonlen. Les horizons charbonneux sont facilement accessibles
LES
GISEMENTS
DE
CHARBON
DU
SPITSBERG
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au nord et au sud de la baie du Charbon ; on voit là, dans les falaises abruptes qui dominent le rivage, trois ou quatre couches presque horizontales, à peine ondulées et d'une puissance variant de 0 m ,50 àl m ,40. Je donne ci-contre, d'après M. Andersson, les coupes des falaises en deux points de la côte Nord-Est. La première (coupe D) est faite au sud de la baie du Charbon, un peu au sud des recherches que l'Allemand Th. Lerner avaient faites en 1899. Elle montre trois couches d'une puissance de l m ,20, m 0 ,8O, 0 m ,55. La deuxième (coupe F), faite au sud-sud-ouest de i'Engelska Stôren montre quatre couches dont les épaisseurs sont de l m ,40, 0 m ,50, 0 m ,50 et 0 m ,65. Si l'on suit le bord de la mer depuis le flanc sud du mont de la Misère, les assises dévoniennes ont d'abord un pendage assez faible vers le Nord et, au delà du point A, la grande couche disparaît au-dessous du niveau de la mer. Un peu plus loin, l'inclinaison des couches est dirigée vers le Sud, et l'horizon charbonneux revient au jour aux environs du cap Nordenskiold. Au delà, les couches sont grossièrement horizontales et largement ondulées; la couche de charbon fait ainsi plusieurs plongées au-dessous du niveau de la mer et disparaît à quelque distance au nord de I'Engelska Elfven. On l'a cependant retrouvée un peu plus loin et on l'a suivie ainsi jusqu'au nord de I'Engelska Stôren. L'ingénieur Kessler et le professeur D r Henking ont, dans les Mitteilungen des deulschen Seefischerei-Vereins, donné quelques détails sur cet intéressant gisement, et, d'après M. Nathorst, qui en a étudié la flore, on peut sans aucune hésitation le rattacher au dévonien supérieur. Il paraît, en somme, se présenter d'une façon très analogue aux gîtes du Spitsberg, bien que l'épaisseur totale