Annales des Mines (1914, série 11, volume 5)
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GISEMENTS DE CHARBON DU SPITSBERG
LES GISEMENTS DE CHARBON DU SPITSBERG
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aussi pour cela que Green Harbour est si ardemment convoité.
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Les houilles du Spitsberg trouveraient-elles, d'autre part, un débouché suffisant dans les pays Scandinaves où l'on a tant travaillé à l'utilisation des chutes d'eau et où l'on cherche à électrifier les chemins de fer pour éviter l'emploi du combustible ?
deste comme VArctic Coal Company.
La Norvège recèle sans doute des gisements métalliques importants encore inconnus, et l'industrie peut s'y faire dans l'avenir une large place ; enfin l'utilisation du coke pour la fabrication électrique de la fonte paraît possible depuis quelques mois (*) et, bien que les charbons tertiaires de l'Isfjord ne donnent pas de coke, d'autres peut-être se prêteraient à cet emploi. Enfin, la houille du Spitsberg a jusqu'à présent trouvé très facilement preneur en Norvège ; mais on peut se demander si une production importante favoriserait l'éclosion de nouvelles industries ou si, au contraire, les consommateurs ne feraient pas défaut.
BIBLIOGRAPHIE.
Ces houilles pourront-elles un jour faire concurrence aux charbons anglais ou allemands ? Ce sont autant de questions auxquelles il est difficile de répondre ; mais l'intérêt avec lequel une association telle que le Jernkontor a suivi les recherches de ces dernières années montre l'importance de ce nouveau problème. Nous sommes aujourd'hui les témoins d'une période de reconnaissances et de tâtonnements ; mais il est possible que nous voyions dans un avenir peu éloigné se constituer une ou deux grandes compagnies puissamment organisées capables, grâce à un prix de revient diminué, d'amener jusque sur le continent les houilles du Spitsberg.
(*) Hauts fourneaux de Tinfos, près Notodden.
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