Annales des Mines (1914, série 11, volume 5)
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LES EXPÉRIENCES DE COMMENTRY
La couche des grès noirs a une allure lenticulaire, au milieu des grès; par suite, la voie de roulage utilisée se trouve presque entièrement au rocher et dans des terrains durs, circonstances favorables à l'exécution des expériences. Elle a une longueur de 1.115 mètres et débouche au jour par deux orifices : l'un A au sommet d'une descenderie de 325 mètres de longueur; l'autre 0 au flanc d'une tranchée. Elle se relie en B et en C à un petit réseau de galeries subsistant dans de vieux travaux et communiquant avec la surface par le puits Saint-Paul. 11 y a en outre, en I, J, K un branchement en cul-de-sac de 180 mètres de longueur, comprenant un montage de 20 mètres de longueur, 1J, suivi d'une voie de niveau ; vers J, il y a communication à travers des quadrillages vers de vieux travaux qui s'étendent jusque vers M ; en K était une jonction avec des travaux encore en activité au commencement des essais, qui ont été isolés par un fort barrage de 30 mètres de longueur. L'amorce de galerie FE communiquait avec d'anciens dépilages et une voie de recherches que leur état d'humidité ne permettait pas d'utiliser; un barrage a été établi d'abord à- 25 mètres de F, puis à 10 mètres, puis à 6 mètres seulement; ces reculs successifs ont été motivés par plusieurs venues d'eau superficielles qui se manifestaient à la saison des pluies. L'amorce de galerie GH, lon'gue de 6 mètres, communiquait avec d'anciens travaux dégageant de l'acide carbonique ; un bon barrage de maçonnerie les isola de la galerie expérimentale. Enfin, à 345, 455 et 650 mètres de l'orifice A, ainsi qu'en plusieurs points de la région M, des barrages de remblais avaient achevé de clore des dépilages voisins de la galerie et partiellement remblayés. La section de la galerie varie de 5 à 6 mètres carrés le long de la descenderie, avec ..quelques points à plus grande section, jusqu'à 8 m2 ,70; au delà, la section se
SUR LES INFLAMMATIONS DE POUSSIÈRES
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maintient presque constamment entre 4 et 5 mètres carrés, sauf sur les 100 derniers mètres, près de l'orifice 0, où elle n'est guère que de 3 m2 ,50 ; la section n'en est pas moins, d'un bout à l'autre, notablement plus grande que celle dont on dispose à Liévin : 2 m2 ,80. La galerie est entièrement boisée de cadres ordinaires en chêne, de 0 m ,15 à 0 m ,20 de diamètre, espacés de 0"1 ,60 d'axe en axe, sauf dans les parties de très bon rocher, notamment vers 500 à 700 mètres de l'orifice A, oii l'espacement est double, et dans la descenderie où il n'est que de 0 m ,40. Les bois sont en bon état en certaines parties comme la descenderie ; ailleurs, quand les terrains, très solides, n'ont pas motivé de réparations depuis l'origine de la galerie, la pourriture a pénétré assez profondément ; les cadres no sont plus en serrage et il n'est pas besoin de très grands efforts pour les renverser. Derrière les cadres sont de nombreuses croûtes de garnissage. Cadres et croûtes présentent, du fait de la moisissure, une surface plutôt humide et nullement poussiéreuse. Le sol est généralement assez, ferme et peu délitable ; il est cependant loin de se présenter comme la surface lisse du radier de ciment de Liévin et après le balayage on constate que la circulation du personnel ne tarde pas à reconstituer un dépôt de poussières incombustibles. Une partie de la descenderie, vers les distances 250 à 300 de l'orifice A, a été garnie de remblais à la sole ; cette partie est assez difficile à maintenir nette de poussières provenant de la désagrégation de la sole-. Dans l'ensemble, en temps ordinaire, la galerie n'est pas humide; mais comme l'épaisseur des terrains de recouvrement ne dépasse guère, au maximum, une quarantaine de mètres et comme les terrains ont été fissurés par l'exploitation, il se produit, en temps de pluies, un certain nombre d'infiltrations ; aux moments les plus pluvieux on a eu des venues d'eau généralement faibles,