Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1914, série 11, volume 5)

LES GAZ RARES DES GRISOUS

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bouteille avec la prise de grisou et chaque bouteille à la précédente et à la suivante. Les bouchons 6,, 6,, etc.. sont enfoncés dans les goulots des bouteilles de manière à laisser au-dessus de leur surface supérieure une sorte de petite cuvette, d'une hauteur d'un centimètre environ, dans laquelle on coule de la cire Golaz. Ces joints de cire Cj, c 2 , etc., dans lesquels sont noyées les prises des tubes de caoutchouc, assurent ainsi la • fermeture hermétique des bouteilles et l'étanchéité absolue des tubes de communication. Grâce au mode d'assujettissement élastique des bouteilles dans la caisse, les joints de cire ne risquent pas d'être brisés ou fendillés au cours des manipulations et des chocs. Sur les tubes de caoutchouc sont disposées des pinces métalliques avis: P lt P 2 , P 3 , dont le rôle sera d'isoler chacune des bouteilles des autres, lorsque toutes seront remplies de grisou. Avant d'expédier la batterie de bouteilles à la mine, on s'assurait, au laboratoire, de l'étanchéité du système par le maintien, pendant plusieurs heures, du vide qu'y avait fait une trompe à eau. Pour remplir les bouteilles de grisou, on transportait la batterie dans la mine, auprès du point d'émergence du grisou, et on laissait dégager ce gaz à travers les bouteilles sous une légère surpression, pendant douze ou vingt-quatre heures. L'air des bouteilles se trouvait ainsi lentement chassé et, finalement, entièrement remplacé par du grisou, sous une pression un peu supérieure à la pression atmosphérique. Pratiquement, toutes les pinces P { , P 2 ,..., étant desserrées, on fixait l'extrémité libre du tube de caoutchouc GAj (longueur : l m ,50) de la bouteille n° 1 à la prise de grisou (tube de sonde, tube mastiqué à l'orifice du soufflard, etc.), et on terminait l'extrémité libre du tube de caoutchouc D 0 H de la bouteille n° 6 par un tube de verre,