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LES GAZ RARES DES GRISOUS

LES GAZ RARES DES GRISOUS

grisou, sous la pression de quelques atmosphères. Température : 24°. Prise d'essai le 19 avril 1911. Grisou de Mons. — Pour prélever ce grisou, un trou de sonde a spécialement été foré, à front de la voie de fond, couchant de la veine Petit Samain, à une profondeur de 550 mètres, au puits n° 12 (dit de Noirchain) des Charbonnages réunis de l'Agrappe. Le trou de sonde entièrement situé Adans le banc de charbon (puissance : H ES 'azo!. 0 m ,75), avait une profondeur de 8 m ,50. En même temps que le gaz, il s'est dégagé un peu d'eau de carrière. Date de la prise d'essai : 31 juillet 1911. Ainsi qu'on le voit, trois de nos grisous (Liévin, Anzin et Frankenholz) proviennent de souffiards naturels, apparus dans les terrains encaissant les veines de houille ; seuls, les grisous de Lens et de Mons ont été prélevés, au sein même de la houille, par des sondages.

A.

— RÉSULTATS NUMÉRIQUES DE L'ANALYSE DES GRIS0DS.

Nous rassemblons dans le tableau suivant les résultats numériques de nos expériences concernant les dosages d'azote et de gaz rares dans les grisous étudiés et qui conduisent à la composition centésimale, en volumes, des grisous. •a

sa

<

du grisou

O g O £

H

E- 3 ° ai m a

>

<

a

litres Liévin 12,35 Anzin 16,10 Lens 19,50 Frankenholz. . 3,80 18,75 Mons

quant à l'ordre de grandeur :

VOLUMES

GRISOU

p o

S ta a

débits : Grisou de Liévin. —•■ Le soufflard, apparu en 1907, débitait, le 24 mai 1907, 33 m3 ,6 de grisou par jour (vingtquatre heures) ; à la prise d'essai du gaz que nous avons examiné, le 7 mars 1910, le débit s'était abaissé à 650 litres environ par jour. Il s'est ensuite complètement tari. Grisou d'Anzin. — Après avoir présenté pendant douze ans un dégagement régulier de grisou (nous en ignorons la valeur), le soufflard ne débitait plus, le 6 juin 1910, à la prise d'essai, que 5 m3 ,75 par jour. Aujourd'hui il est épuisé. M. Courtinat nous a indiqué que les mines d'Anzin extraient,, en moyenne, 30.000 mètres cubes de grisou pur par jour. En supposant à ce gaz, pour fixer les idées, une composition moyenne constante et analogue à celle de l'échantillon que nous avons analysé, on obtient pour les débits en gaz rares les nombres suivants, certainement exacts

o

O D O

Débits. — Les dégagements de grisou, en général, sont très abondants, mais leur durée est relativement courte, et, de plus, ils sont irréguliers. Aussi est-il difficile de connaître avec exactitude, le volume-de gaz rares qu'un grisou répand dans l'atmosphère. Pour quatre des cinq grisous étudiés par nous, voici las résultats que nous avons recueillis concernant les

DES GRISOUS SECS

< ORIGINE

COMPOSITION CENTESIMALE EN

407

O -r 'O -H G

• <u a- m

£1 +•

PROPORTIONS

comC02

Hélium

N

0

D'ANZIN.

Gaz rares

Gaz

bustibles

2,47 2,127 25,10 0.5 néant 97,03 2,41 1,92 3,40 «7,30 0,16 néant 97,92 1,854 1,85 2,01 0,87 néant néant 98,15 1,81 2,11 ■2,28 57,0 2.80 traces 95,09 2,08 0,37 14,33 94,20 traces néant 99,00 0,317

dans le grisou

+ Iran! 4- traces krvpton et xénon

bloc

0,053 0,065 0,037 0,048 0,053

0,013 0,044 0,0003 0,027 0,050

0,040 0.021 u.oso; 0,021 0,003

Gaz rares en bloc Hélium Argon

0,06 p. 100 0,04 0,02 —

DERIT QUOTIDIEN

DERIT ANNUEL

18 mètres cubes 6.570 mètres cubes 4.380 12 2.190 — 6 —

Grisou de Lens. — A l'époque du forage, au mois d'avril 1911, le sondage fournissait 720 litres de grisou