Annales des Mines (1914, série 11, volume 6)
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NOTE SUR L'ÉTABLISSEMENT DES SERREMENTS
ET DE LA PLATE-CUVE
périeure) de 2 m , 10, l'autre de l m ,80; l'abatage a été
ter de fissurer le terrain et de compromettre ainsi l'étanchéité ultérieure de la plate-cuve. Cette disposition, jointe à l'établissement d'une gargouille réceptrice à la base du cuvelage, nous a permis, jusqu'au dernier moment, d'empêcher les eaux de filtrerdans l'excavation. Une fois celle-ci terminée, -nous avons démoli la maçonnerie du puits, et commencé celle de la plate-cuve. SOUTÈNEMENT. — Avant d'indiquer comment, nous l'avons menée, nous dirons quelques mots du mode de soutènement que nous avons emploj'é pendant l'exécution du creusement préparatoire et qui se trouve reproduit sur la planche VI. Au fur et à mesure de l'avancement de la tranche supérieure, nous avons placé des cadres de soutènement ayant comme « chapeau » des bois équarris de 230 X 90. L'une des extrémités de ces bois pénétrait de 25 centimètres dans les dièves ; l'autre traversait la maçonnerie du puits et était suspendue, au moyen d'un étrier, à une chaîne solidement fixée à la base du cuvelage. Les montants de cadres — côté du terrain — se trouvaient également encastrés dans celui-ci et étaient reliés entre eux par deux cercles en fer U (/) fortement coincés. Derrière ces cercles, qui épousaient presque la périphérie de l'excavation, un palplanchage jointif empêchait l'effritement des dièves. Pendant le creusement de la tranche inférieure, les bois de 2 mètres placés contre la maçonnerie furent remplacés successivement par des montants de 3 M , 80 ; du côté du terrain, on plaça des montants de même dimension, en avant des bois de 2 mètres, sans enlever ceux-ci; de plus, ces montants furent reliés au cercle supérieur déjà posé par des chaînes C et arc-boutés entre eux, au niveau du deuxième cercle, par des « poussards » P; enfin, deux
fait entièrement à l'aiguille, à l'hardi et au pic pour évi-