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NOTE SDR TROIS EXPLOSIONS DE COLLECTEURS SOUDÉS

n'existe aucun moyen auquel on puisse se fier pour reconnaître qu'une soudure est bien faite. Il n'est d'ailleurs pas certain que le danger d'explosion des collecteurs fût limité à un nombre tellement restreint de cas exceptionnels. Sous l'empire de . la préoccupation résultant de ces trois explosions successives, on a fait faire, à titre de recherche, des saignées transversales au pourtour d'un fond, sur le collecteur d'une chaudière de camion Purrey choisie au hasard, dont la construction remontait à une

époque nettement différente et notablement plus ancienne probablement 1901 ou 1902. Or, on y a trouvé un com. mencement de fissuration : soit qu'il y ait eu, à cette époque-là aussi, un défaut de réussite dans le travail de soudure, soit que la fissure se fût développée avec le temps sous l'action des causes de fatigue qui agissent sur une jonction ainsi placée. Cette constatation a conduit l'industriel, qui possédait plusieurs autres camions du même type, à en faire armaturer les fonds au moyen de tirants. La fig. 8 repré-

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sente la disposition adoptée : pour recevoir, sans obliquité, l'action des écrous borgnes qui coiffent les tirants, des mamelons ont été rapportés sur le fond à. la soudure autogène, ce qui présente, sur la solution delà fig. 4, l'avantage de n'exiger à chaque pénétration qu'une seule rondelle de cuivre pour i'étanchéité. Remarques sur les applications de la soudure à la construction des réservoirs de pression. — Appliquée à des tôles d'acier doux de qualité appropriée et dûment exécutée à la température du blanc, la soudure au marteau ou à la presse, sans métal additif, donne de bons résultats dans la fabrication de certaines parties de chaudières, par exemple dans la formation des viroles destinées à constituer les foyers intérieurs cylindriques, ou dans l'exécution de divers types de foyers intérieurs de petites dimensions. Mais il est à remarquer que, dans ces applications, la pression de la chaudière tend à resserrer les jonctions soudées : le foyer intérieur travaille à l'écrasement, non à l'extension. La question est beaucoup plus délicate lorsqu'il s'agit de la fabrication de réservoirs cylindriques ayant à résister aune pression intérieure. Cette fabrication comporte deux sortes de jonctions : une jonction longitudinale de la tôle envirolée sur ellemême et les jonctions d'attache des fonds. A première vue, on serait tenté de croire que la jonction longitudinale court plus de risque de rupture que les jonctions circulaires, puisque la tendance à l'éclatement suivant une génératrice du cylindre se traduit par une tension de la matière égale à

> tandis que la tension

du corps cylindrique dans le sens longitudinal, qui équilibre la tendance au départ des fonds, est seulement

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Tome VI, 1914.

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