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Annales des Mines (1914, série 11, volume 6)

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BULLETIN DES

ACCIDENTS

D' A P PAREILS

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VAPEUR

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SURVENUS PENDANT L'ANNÉE 1913.

M H

(Résumé résultant de l'étude des dossiers administratifs.) H

NATURE NUMÉRO et situation et date de rétablissement de où l'appareil l'accident était placé

NATURE forme et destination de l'appareil Détails divers

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CIRCONSTANCES

CONSÉQUENCES

CAUSE PRÉSUMÉE

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de

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l'accident

l'accident

l'accident

griève- Imprudence de la victime. Fabrique de colle Tube indicateur de niveau d'eau d'u- Lu chauffeur a provoqué l'éclatemenl Chauffeur N° 1. ment blessé (perte du tube en le frottant avec un chifne chaudière. La chaudière était à 25 janv. d'un œil). fon, pour le nettoyer, après avoir munie de deux appareils de cette Cljâteaurenault démonté le protecteur et sans avoir nature, masqués l'un et l'autre par (Indre-et-Loire). pris soin de fermer les robinets de des protecteurs à glacé. communication avec la chaudière. N° 2. 12 fév.

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Teinturerie à Récipient cylindrique vertical, à cou- Trois heures après le début de la Trois ouvriers légè- 1° Mauvais état de fonctionnement des soupapes de vercle amovible maintenu par 14 mise en pression, le couvercle, rement blessés. Izieux(Loire). sûreté et élévation excess'étant déformé autour d'un diamètre boulons à charnière, dit « appareil sive de la pression dans et ayant échappé à ses boulons sans « à débouillir les cotons ». l'appareil

qu'aucun de eèux-ci fût brisé, a été Capacité : 2*3,650. 2° Absence de toute précauprojeté verticalement à travers le Timbre : 1 kg. tion contre le renversement plafond de l'atelier jusqu'à la toiture Alimentation par une chaudière timdes boulons à charnière. de l'étage supérieur.' brée à 6 kg. Le récipient était muni des deux sou- L'enquête a établi qu'au moment de l'accident la pression dans le récipapes réglementaires, convenablepient était notablement supérieure à ment réglées de construction, mais celle du timbre; elle atteignait ou doot les leviers, articulations et dépassait même 2 k «,500. chapes étaient à tel point rouillas 1 que tout déplacement en était p ai i

renées;.

le collecteur médian de la l'ace d'acier de 1 métré de diamètre et avant, se déboîtant d'avec les tubes 4'", 70 de long-, uni à son extrémité vaporisateurs, fut projeté à distance avant à un corps cylindrique peraprès rupture des boulons d'asscm pendiculaire servant de récepteur bliige avec le corps supérieur. de 1">,05 de diamètre et 2 n, ,37 de La pression, au moment de l'accident, longueur et à son extrémité arrière était de 7 kg. à un tube de descente vers le déjec teur. La chaudière comprenait { éléments, de 9 tubes chacun, as semblés dans des collecteurs parallélipédiques en fer forgé de 15 millimètres d'épaisseur. Les col lecteurs avaient l m ,b"60 de longueur et 0 m , 17 de côté. Les tubes de 120/112,avaient 4 m ,60 de longueur; l'assemblage des tubes dans les collecteurs était fait par simple mandrinage. Timbre : 12 kg. Chaudière appartenant à une batterie de troiB chaudières semblables.

Bateau porteur en Chaudière marine à foyer intérieur N" 4. cylindrique et retour de flamme tu stationnement à 1 er mars bulaire, de 30 mètres carrés de surEsbly( Seine-etface de chauffe, 4 m3 ,400 de capaci Marne). té, timbrée à 7 kg. Le tube foyer, de 0 m ,80 de diamètre et l m ,90 de longueur, était en tôle de cuivre, de ltj millimètres d'é paisseur. Il était formé de deux pièces, rivées l'une à l'autre suivant deux génératrices placées symétriquement à droite et à gauche mais plus bas que l'axe du cylindre ; ces rivures longitudinales étaient des rivures simples à recouvrement. Du côté de la porte de chargement, le tube foyer était assemblé par une couronne de rivets à la plaque tubulaire de boîte à fumée ; à l'autre extrémité sa tôle supérieure était assemblée de même à la plaque tubulaire de boiteà feu,

Le 28 février au soir, on avait re- Mécanicien tué. chargé sur la grille du bateau en stationnement du combustible frais mis en place le volet du cendrier pour supprimer le tirage, fait fonc tionner l'injecteur et vérifié le niveau de l'eau. L'accident s'est produit dans la nuit vers trois heures et demie ; il s consisté dans un écrasement du tube foyer qui s'est replié sur luimême, surtout dans la partie basse, suivant trois dépressions ayant leur maximum vers le milieu de la Ion gueur ; aux deux extrémités le tube a conservé la forme circulaire. L'ex trémité située du côté da la boîte i feu ne paraît pas avoir souffert à l'extrémité située du côté de la porte de chargement, quatre rivets se sont rompus, dont trois consécutifs dans la région correspondant;

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T'a'HHe'mbTaK'" du" "ùîfî -?-A «»'u"A avec le» tubes vaporisa-' leurs, assemblage obtenu par un simple mandrinagi d'ailleurs probablement exécuté, pour quelques-uns des tubes, d'une manière imparfaite .

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a 2! Ecrasement du tube-foyer, dû à ce que cette pièce m présentait pas, pour résister aux efforts tendant à en altérer la forme circulaire une suffisante rigidité. Ce défaut de rigidité doit lui même être rapporté à la nature du métal (cuivre) et peut-être à des réductions d'épaisseur par l'usure dans certaines parties du foyer notamment dans les parties basses.

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