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CIRCULAIRES.

CIRCULAIRES.

Les directeurs de douanes sont invités à donner des ordres conformes à ces dispositions qu'ils porteront à la connaissance du commerce. Le conseiller d'état directeur général, TH™ GRÉTEIUN.

Note explicative sur les principaux caractères des produits nouvellement admis au drawback.

Sonde brute. Elle est généralement en masse poreuse, d'un gris foncé presque noir et légèrement bleuâtre. Étant humectée, elle bleuit avec une grande énergie le papier rouge de tournesol. Elle fait effervescence sous l'action des acides, même du vinaigre. Sel de soude. C'est le produit calciné du lessivage des soudes brutes; il sort des fabriques parfois en petites masses agglomérées , mais plus généralement en poudre blanche légèrement grise ou jaunâtre. Sa saveur est âcre et urineuse ; il bleuit, ainsi que la soude brute, le papier rouge de tournesol ; mais il se distingue de celle-ci par sa solubilité dans l'eau, qui est presque absolue, alors que la soude brute laisse au contraire un résidu abondant. On ne peut confondre ni la soude brute ni le sel de soude avec la potasse, cette dernière substance étant déliquescente à l'air libre, tandis que les deux premières s'y conservent sans se mouiller et se dissoudre. Le sel de soude ne doit pas contenir d'eau de cristallisation. Il suffit, pour reconnaître qu'il en est exempt, de le chauffer dans une cuiller de métal au dessus de la flamme d'une bougie ou d'une lampe à alcool : s'il est anhydre, il ne se dégage aucune vapeur ; mais s'il contient de l'eau de cristallisation, elle apparaît aussitôt, et le sel fond dans cette eau, qu'il perd ensuite par l'effet d'une ébullition prolongée à une température suffisamment élevée. Chlorure de chaux. Ce produit est blanc et pulvérulent, d'une saveur âcre et piquante. Il dégage une odeur sensible de chlore ; il est soluble en partie dans l'eau. Tout échantillon de chlorure de chaux doit être renfermé, pour éviter qu'il ne s'altère, dans un flacon portant un bouchon de verre ajusté à l'émeri ou fermé avec un bouchon de liège goudronné. Cristaux de soude. Les cristaux de soude sont blancs et transparents, le plus ordinairement effleuris à leur surface;

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ils contiennent plus de 60 p. 100 d'eau de cristallisation qu'on leur fait perdre par la chaleur et en les convertissant ainsi en sel de soude. Sulfate de soude anhydre. Le sulfate anhydre du commerce, celui que le décret admet au drawback, n'a pas ordinairement de formes cristallines ; il est blanc, en poudre ou en petites masses mamelonnées. L'acide sulfurique ne l'attaque pas. Il se dissout dans l'eau, et sa dissolution, ainsi que celle de tous les sulfates, donne, en y versant du chlorure de baryum, un précipité très-abondant, insoluble dans les acides. C'est par un essai entièrement semblable à celui indiqué pour le sel de soude que l'on peut s'assurer que le sulfate est anhydre ; on le chauffe presque au rouge, et s'il n'éprouve pas de fusion, s'il ne perd rien ou que très-peu de son poids, c'est qu'en effet il ne contient pas d'eau de cristallisation. Chlorate de potasse. Le chlorate de potasse est un sel blanc, cristallisant en lamelles ou paillettes hexagonales. Sa saveur est fraîche, mais non sans âcreté. Il fuse, ainsi que le nitre, lorsqu'on le projette sur des charbons ardents ; mêlé avec du soufre en poudre, il détone violemment sous le choc du marteau. Si la proportion du soufre est de moitié de son poids, il s'enflamme par le simple contact d'une tige de verre humectée d'acide sulfurique concentré. Chlorure de magnésium. Il est ordinairement en petits cristaux blancs et transparents. Très-déliquescent, il ne peut être conservé à l'état solide que dans des récipients parfaitement clos. Sa saveur est de la plus grande amertume. Exposé à une température élevée, il se décompose et dégage de l'acide hydrochlorique. Acide hydrochlorique. C'est un liquide fumant au contact de l'air; ses vapeurs, très-piquantes à l'odorat, deviennent blanches et épaisses lorsqu'elles se réunissent à celles, invisibles isolément, qui se dégagent de l'ammoniaque liquide ; son titre aérométrique pourrait se trouver abusivement élevé par un mélange d'acide sulfurique, ou encore si on y dissolvait des sels. La première falsification se reconnaîtrait en versant dans l'acide hydrochlorique une dissolution de chlorure de baryum, qui ne produirait tout au plus qu'un léger précipité de sulfate de baryte, déterminé par de très-faibles quantités d'acide sulfurique, dont on ne peut toujours pas éviter le passage dans les récipients lorsqu'on décompose le sel marin par cet acide ; LOIS ET DÉCRETS,

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