Annales des Mines (1860, série 5, volume 9, partie administrative)
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CIRCULAIRES.
CIRCULAIRES,
les détachements chargés de la conduite des chevaux de remonte, lesquels, en vertu d'une disposition spéciale, s'arrêtent à Paris et y séjournent. A moins de circonstances exceptionnelles, les corps de troupes de toutes armes, non accompagnés de matériel ou de chevaux, mais d'un effectif de 5oo hommes au moins, qui, voyageant par les voies ferrées, auraient à traverser Paris sans y faire séjour, devront prendre le chemin de Ceinture pour passer d'une gare à l'autre. Pour les détachements moindres de 5oo hommes et qui n'auraient avec eux ni matériel, ni chevaux, il ne sera pas fait usage du chemin de Ceinture. Pour compléter ces dispositions, je prie mon collègue des travaux publics d'intervenir après des diverses administrations de chemin de fer, afin que, dans les cas transport qui font l'objet de la présente circulaire, chaque compagnie du point de départ prévienne, de son côté, par la voie télégraphique, l'administration du chemin de fer de Ceinture de ces mouvements et de l'heure précise du départ du train. Je vous invite à vous conformer strictement aux prescriptions ae la présente dont vous m'accuserez réception. Recevez, monsieur l'intendant, l'assurance de ma considération distinguée.
guerre vient d'adresser aux intendants des différentes divisions militaires de l'Empire, une circulaire dont j'ai l'honneur de vous transmettre çi-joint un exemplaire et par laquelle on trace à ces fonctionnaires les dispositions à observer, relativement aux convois de troupes transitant d'une ligne,sur l'autre au moyen du chemin de ceinture. Vous remarquerez, messieurs, qu'aux ternies du septième paragraphe de ladite circulaire, chaque compagnie, chargée de l'expédition d'un convoi de troupes, doit prévenir le syndicat par le télégraphe électrique de l'heure de départ du point extrême et de l'heure d'arrivée à Paris, du train contenant le détachement, afin que de son coté, le syndicat, avise tant par par la compagnie que par l'intendance, puisse se précuutionnur de manière que le passage d'une ligne sur l'autre ait lieu sans transbordement et le plus rapidement possible. Vous aurez, en conséquence, à faire de la communication télégraphique dont il s'agit l'objet d'un ordre de service adressé à tous les employés du chemin de fer que vous exploitez : vous voudrez bien me faire parvenir une copie de cet ordre de service, en m'accusant réception de ia présente dont j'informe M. l'ingénieur en chef du contrôle. Recevez, messieurs, l'assurance de ma considération trèsdistinguée.
Le maréchal de France ministre de la guerre.
RANDON.
A MM. les administrateurs d chemin de fer d
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Le ministre de l'agriculture, du commerce et des travaux publics,
E. ROUHER.
A MM. les administrateurs du chemin de fer d
Paris, le 19 mai 1860. Chemins de fer. Transport de troupes transitant d'une ligne sur l'autre par le chemin de Ceinture.
Messieurs, par ma circulaire du 28 mai i85g, je vous ai invités à donner les ordres les plus précis aux agents de votre exploitation, afin que tout convoi de troupes amené à Paris par les trains de la ligne qui vous est concédée et dirigé vers un autre point de l'empire, soit transporté sans transbordement par le chemin de Ceinture, jusqu'à la gare chargée de l'expédier à destination. L'irrégularité avec laquelle le service de l'intendance militaire donnait quelquefois avis au syndicat du chemin de Ceinture des transports de troupes, à effectuer, ayant occasionné des retards dans ces transports, Son Exc. le ministre de la
Paris, le 21 mai ibdO.
Messieurs, à l'occasion d'un transport de capsules de guerre expédiées de Vinceuues à Ivry par le chemin de 1er de Ceinture, la question s'est élevée de savoir si les capsules doivent être cuiisidérées comme munition de guerre, et par conséquent si les chargements de cette nature doivent être soumis à toutes les mesures de sécurité ainsi qu'aux formalités d'escorte prescrites parle règlement du 10 novembre i852. SonExc. le ministre de la guerre, que j'ai consulté à ce sujet, me fait connaître en réponse, d'une part, que les capsules ne contiennent pas de poudre et ne sont explosibles qu'en cas
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Chemin de 1er. Transport de capsules de guerre.