Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1862, série 6, volume 1, partie administrative)

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CIRCULAIRES.

CIRCULAIRES.

dans la circulaire du 5i août i852. 11 est bien entendu, d'ailleurs, que les prix nouveaux doivent être considérés comme des maxima que MM. les chefs de service pourront réduire suivant les circonstances. Je vous prie, monsieur le préfet, de vouloir bien m'accuser réception de cette circulaire, dont j'adresse ampliation à MM. les chefs de service. Recevez, monsieur le préfet, l'assurauce de ma considération la plus distinguée, Le ministre de [agriculture , du commerce et des travaux publics,

E. ROUHER.

STATISTIQUE DE L'INDUSTRIE MINÉRALE. Consistance et production des usines à fer. Paris, le 9 octobre 1862.

Monsieur le Préfet, j'ai l'honneur de vous transmettre en double expédition les états n™ 3 et k sur lesquels MM. les ingénieurs des mines devront inscrire, pour l'année 1861, les renseignements relatifs à la consistance et à la production des usines à fer. L'état de la consistance des usines est en tous points conforme à ceux que MM. les ingénieurs ont déjà été appelés plusieurs fois à remplir, et je n'ai aucune instruction spéciale à leur adresser en ce qui le concerne. Quant à l'état de la production, au contraire, il diffère notablement du modèle précédemment adopté, qu'il n'était d'ailleurs plus possible de conserver à la suite des changements apportés dans notre tarif des douanes, et je dois l'accompagner de quelques courtes explications. i" A l'égard des fontes, il m'a paru que les quantités fabriquées depuis quelque temps déjà par l'emploi simultané du combustible végétal et du combustible minéral étaient trop considérables pour les confondre désormais soit avec les fontes au bois, soit avec les fontes au coke : j'ai donc décidé qu'elles seraient distinguées à l'avenir les unes des autres, et une division nouvelle a été établie en conséquence dans la partie de l'état qui concerne les fontes. 2° En ce qui touche les fers, il m'a paru nécessaire de faire figurer séparément les massiaux; en premier lieu, cette nature de produits est classée à part dans le tarif annexé aux traités de commerce récemment conclus avec l'Angleterre et avec la Belgique, et

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en second lieu ils constituent, pour quelques usines, une partie notable de leur production marchande. Il doit être d'ailleurs bien entendu que MM. les ingénieurs ne devront porter sur leurs états que les massiaux destinés à être vendus sous cette forme et non point ceux qui sont appelés à subir, dans les mêmes usines, des élaborations ultérieures. La division des fers en gros et petit fer, sans indication de dimensions, se justifie par cette considération que les usines de France n'ont point encore adopté une classification uniforme, de sorte qu'il est en réalité bien préférable de laissser aux ingénieurs de chaque localité le soin de faire eux-mêmes le partage entre ces deux catégories, sans leur fixer de limites précises qui, dans bien des cas, ne se prêteraient point aux habitudes commerciales des contrées oit ils résident. Enfin, les fers spéciaux ont été distingués des fers marchands ordinaires: il n'était pas possible de les laisser confondus ensemble, à raison principalement de la grande différence de prix des uns et des autres. 3° Quant aux aciers, j'ai réconnu qu'ily avait lieu, en raison des modifications apportées depuis peu dans les procédôsde fabrication, de classer à part les aciers puddlés et d'établir, pour la tôle d'acier, une subdivision spéciale, que justifie pleinement le rôle important qui semble, dans l'avenir, réservé à ce produit. Je vous prie, Monsieur le Préfet, de vouloir bien transmettre d'urgence à M. l'ingénieur en chef des mines de votre département les formules ci-jointes, en l'invitant à faire tous ses efforts pour qu'elles puissent me revenir, par votre intermédiaire, avec les renseignements qu'elles sont destinées à fournir, dans la première quinzaine du mois de novembre. Veuillez m'accuser réception de la présente circulaire, dont j'adresse ampliation à MM. les ingénieurs. Recevez, Monsieur le Préfet, l'assurance de ma considération la plus distinguée. Le ministre de l'agriculture, du commerce et des travaux publics, Pour le ministre et par autorisation: Le comeiller d'Étal, secrétaire général, DE BOUREUILLE.