Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1864, série 6, volume 3, partie administrative)

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vice d'été de manière à vous rapprocher le plus possible du programme indiqué par la Commission. Vous voudrez bien, d'ailleurs, joindre à vos propositions des explications détaillées qui me permettent de statuer en pleine connaissance de cause. Admission des voitures de seconde et de troisième classe dans les trains express. —Une question qui se rattache à celle de la vitesse des trains est celle de l'admission des voitures de 2e et de 3e classe dans les express. La Commission n'en a point fait l'objet d'un vote spécial, mais elle a cherché a résoudre le problème de l'accélération du transport pour les voyageurs de 2e et de 56 classe en indiquant la création de trains directs marchant à ho kilomètres de vitesse effective par heure et contenant des voitures de toutes classes. « Il y a lieu, dit la Commission, d'établir sur les lignes princi« pales, pour le trajet entier et dans chaque sens, un train jourci nalier direct, contenant des voitures de toutes classes et mar« chant à la vitesse effective de Zio kilomètres à l'heure. Cette a obligation ne serait pas imposée aux lignes qui offrent un sys« tème de fortes pentes ou à celles d'une fréquentation très-mé« diocre. » L'amélioration demandée par la Commission est déjà réalisée sur quelques lignes, et je ne puis que vous inviter à entrer dans cette voie. Ce n'est qu'en donnant au public cette satisfaction qu'on évitera de voir renaître la question de l'admission des voitures de toutes classes dans les express, admission qu'il me paraît d'ailleurs, dans l'état actuel des choses, impossible de concilier avec la plus grande vitesse réclamée pour les trains de cette nature. Comme il importe, cependant, que l'Administration ait entre les mains tous les documents propres à éclairer ses décisions, je vous prie, Messieurs, de faire faire, pour les années 1862 et i863, un relevé exact du nombre des voyageurs de toutes classes qui ont parcouru soit la totalité, soit une section importante de vos lignes, et j'entends, par section importante, celle qui aurait une longueur d'au moins i5o kilomètres. Trains de correspondance. — Il est une autre amélioration qui me paraît pouvoir être obtenue, dès à présent, par une étude plus approfondie des besoins à satisfaire, c'est l'accélération du trajet pour les voyageurs des trains de correspondance. Sans doute, on ne peut exiger que, sur les embranchements, à chaque train de grande ligne corresponde un train d'embranchement, et réciproquement. Le nombre de ces derniers trains ne peut qu'être subordonné au trafic propre à la ligne secondaire. Mais il est presque

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toujours possible de diminuer l'intervalle, trop souvent considérable, qui sépare l'arrivée du train de grande ligne et le départ du service de correspondance. Il est difficile d'admettre, en effet, sauf dans le cas de force majeure, que l'arrêt à la station de bifurcation ait besoin de dépasser dix à quinze minutes. J'appelle donc, dès à présent, votre attention toute spéciale sur ce point, et je désire qu'au premier changement de service vous me présentiez des solutions satisfaisantes. Admission des voilures dans tes gares. — Sur la question de l'admission des voitures dans les gares, la Commission a émis l'avis suivant : « 1° En ce qui concerne le service de ville proprement dit, « toutes les voitures indistinctement devraient être admises dans « les gares. « Toutefois, à l'égard des omnibus, il serait tenu compte, pour « la place qui sera assignée à chacun d'eux, du nombre des trains « qu'ils desserviront; « 2° L'entrée des gares doit être accordée à toutes les voitures « dites de correspondance. « Il serait utile néanmoins que les compagnies pussent avoir un « correspondant attitré, subventionné même au besoin par elles, a aussi bien pour le transport des voyageurs que pour celui des « colis de messagerie. » Je ne crois pas, Messieurs, qu'il y ait d'objection à faire contre le principe du libre accès de toutes les voitures, y compris les omnibus et les voitures de correspondance, dans les cours de départ, ainsi que de toutes les voitures de ville dans les cours tant de départ que d'arrivée. Quant aux omnibus et aux voitures de correspondance proprement dites, je suis porté à penser que l'attribution des places les plus favorables dans les cours d'arrivée, et l'allocation de subventions, aujourd'hui entrées presque généralement dans la pratique, doivent suffire pour assurer le maintien des services organisés par les compagnies et dont la conservation est si importante pour l'intérêt public. Je m'abstiendrai donc de prescrire la mesure proposée par la Commission, avant d'avoir reçu les observations que vous pouvez avoir à me présenter sur ce point. Délais de transport des marchandises à petite vitesse. — La Commission s'est émue des plaintes qui ont été formulées devant elle relativement aux délais de transport des marchandises à petite vitesse, et, puisant ses exemples dans les faits constatés en Angle-