Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1864, série 6, volume 3, partie administrative)

CIRCULAIRES.

CIRCULAIRES.

par le bureau d'arrivée à leur destination ; que le seul contrôle auquel elles soient soumises est concentré à Paris ; qu'ainsi les communications télégraphiques de ces agents sont parfaitement assurées en dehors de tout contrôle local. M. le ministre ajoute que les dispositions nécessaires sont prises pour qu'il soit tenu compte, par le service central, de la latitude à donner à cette correspondance qui pourra concerner, désormais, les accidents de toute nature. Je vous prie, Monsieur, de vouloir bien donner à MM. les commissaires de surveillance sous vos ordres les instructions nécessaires pour qu'à l'avenir, indépendamment des communications directes au ministre des travaux publics, dans les cas prévus par la décision du 26 septembre i85/i, les accidents de toute nature soient portés par voie télégraphique à la connaissance des autorités administratives et judiciaires, par application de l'article 5g de l'ordonnance du i5 novembre 18/16..

eux qui se croiraient en mesure de faire des cours publics sans inconvénient pour leur service obligatoire répondissent à l'appel de M. le ministre de l'instruction publique; ils devraient faire connaître leurs dispositions à cet égard par une lettre que je vous serai obligé de me transmettre avec un rapport de leur chef de service et votre avis personnel. j'adresse à MM. les ingénieurs en chef et ingénieurs ordinaires ampliation de la présente circulaire, dont je vous prie de vouloir bien m'accuser réception. Recevez, Monsieur le Préfet, l'assurance de ma considération la plus distinguée. Le ministre de l'agriculture, du commerce et des travaux publics, A. BÉHIC.

Recevez, Monsieur, l'assurance de ma considération très-distinguée. Le ministre de l"agriculture, du commerce et des travaux publics. A. BÉHIC.

STATISTIQUE DE L'INDUSTRIE MINÉRALE.

Machines locomotives et appareils à vapeur fixes employés dans l'enceinte des chemins de for. — Combustibles consommés dans les machines, dépôts, ateliers, stations, etc.

A. M, Cours publics scientifiques ot littéraires.

A M. le Préfet du département d Paris, le 20 octobre 1864.

Monsieur le Préfet, dans une circulaire adressée le i" octobre dernier aux recteurs d'académie et insérée au Moniteur le L\ du même mois, M. le ministre de l'instruction publique témoigne le désir qu'il soit organisé dans les villes importantes de l'Empire un système de cours, tel qu'il en a été fait l'hiver dernier à la Sorbonne, peu multipliés pour chaque maître et portant sur des sujets divers, dont chacun pourrait être épuisé en quelques séances. Sou Excellence exprime l'espoir que des membres de sociétés savantes, des magistrats, des ingénieurs, voudront bien concourir à cette œuvre de propagande scientifique et littéraire. MM. les ingénieurs des ponts et chaussées et des mines sont en effet au nombre de ceux qui peuvent le plus utilement contribuer au succès d'une entreprise si intéressante pour le progrès de l'instruction dans notre pays. Je verrais avec plaisir que ceux d'entre

, ingénieur en chef du contrôle. Paris, le 26 octobre 1864.

Monsieur, j'ai l'honneur de vous transmettre, en double expédition, les états sur lesquels vous aurez à consigner les renseignements statistiques relatifs aux appareils à vapeur, mobiles ou fixes, employés, en i865, dans l'enceinte des chemins de fer placés sous votre surveillance. Je n'ai aucune instruction nouvelle à vous adresser au sujet des documents que ces états ont pour but de fournir, et je me contenterai de vous rappeler que les explosions d'appareils à vapeur, si vous avez eu à en constater pendant le cours du dernier exercice, devront faire l'objet de notes détaillées dans les colonnes des observations des états n° 1. Vous trouverez joint à cet envoi un tableau destiné à faire connaître, comme les années précédentes, le poids et la valeur des cokes, houilles etbriquettes consommés dans l'enceinte des chemins de fer et sur lequel je vous recommande de relater, non pas les prix moyens applicables à l'ensemble des combustibles d'une même provenance, mais bien les prix adoptés par la compagnie