Annales des Mines (1866, série 6, volume 5, partie administrative)
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LOIS,
DÉCRETS
ET
SUR
ARRÊTÉS
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LES MIMES.
soit, en tout, n.683.ooo quintaux d'une valeur de 1a7.555.000 fr,
danttout porte à croire que nos mines et nos usines sont encore
D'autre part, il résulte des données qui se trouvent actuelle-
loin d'avoir atteint le développement dont elles sont susceptibles.
ment entre les mains de l'Administration des mines qu'en 186/1 la
Il convient d'ajouter qu'il a été institué en i865 : Six concessions de mines de combustibles, d'une superficie de
production des hauts fourneaux peut être évaluée à 2.2/17.000 quir.. taux de fonte au combustible végétal, à i.io5.ooo quintaux de
2.527 hectares, dont deux dans le département du Var, et une dans
fonte aux deux combustibles, et à 8.5i/i.ooo quintaux de fonte au
chacun des départements des Hautes-Alpes, de l'Ardèche, de l'A-
combustible minéral; soit en tout 11.666.000 quintaux, chiffre
veyron et de la Savoie; Une concession de mines de fer, d'une étendue de 3Zi5 hectares,
presque identique à celui relevé pour l'année 1865. En comparant les résultats de ce dernier exercice à ceux de l'année 1860, on voit qu'en cinq ans, si le chiffre de la production
dans le département de la Manche; Deux concessions de mines de pyrites de fer, d'une superficie de
par contre, le poids des fontes au combustible minéral seul
577 hectares, clans le département du Gard; Cinq concessions de mines de plomb, argent, cuivre, zinc et au-
ou mélangé de
des fontes au bois s'est abaissé de3.i6Zi.ooo à 2.212.000 quintaux, combustible végétal est monté de 5.818.000 1
tres métaux, d'une étendue de 1&.297 hectares, dont une dans
9.Z171.000 quintaux-, d'où il suit que, pour l'ensemble des fontes,
chacun des départements des Hautes-Alpes, de la Corse, des Côtes-
l'accroissement de production a atteint 2.721.000 quintaux. Quant aux prix de vente, ils ont notablement diminué au grand
du-Nord, de l'Hérault et des Hautes-Pyrénées ; Trois concessions de mines de schistes bitumineux, d'une super-
avantage du consommateur. Ainsi, le prix moyen du quintal de
ficie de 795 hectares, toutes situées dans le département de Saône-
fonte brute, qui était, en 1860, de i2',i3 pour toute la France, n'a pas dépassé, en i865, 10',27.
et-Loire ; Une concession de mines de sel, d'une étendue de 1.201 hectares,
Les progrès, en ce qui concerne les fers, ne sont point non plus
dans le département des Landes; Soit, en tout, dix-huit concessions d'une superficie totale de
sans importance. En 1865, la fabrication paraît s'être élevée à 61/1.000 quintaux métriques, d'une valeur de 2/1.820.000 francs, pour les fers au
19.5/12 hectares. De plus, cinq extensions de concessions ont été décrétées dans le
bois; à 211.000 quintaux métriques, d'une valeur de 8.853.ooo fr.,
courant de l'année i865; elles s'appliquent, savoir : deux à des
pour les fers aux deux combustibles, et à 7.295.000 quintaux mé-
mines de houille, dans le département du Lot et dans celui de
triques, d'une valeur
les fers au
Maine-et-Loire; deux à des mines de fer, clans le département du
combustible minéral; ensemble 8.120 000 quintaux, d'une valeur
Gard et dans celui de la Moselle; une, enfin, à des mines métalli-
de 200.528.000 francs.
ques, dans le département de l'Aveyron. De sorte qu'il existait sur le territoire de l'Empire, au 3i décem-
En
1860,
5.322.000
la
de 166.875.000 francs, pour
quantité
totale
fabriquée
n'a
point
dépassé
quintaux métriques valant i5i.go5.ooo francs. Ainsi
donc, de i86oài865, il y aurait accroissement de 2.798.000 quintaux dans la production, et de plus de /18 millions clans la valeur. Ajoutons qu'en 186/1 la production des usines à fer n'a été
bre dernier, 1.171 concessions de mines, savoir : Houille Fer
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Subslanccs minérales autres que la houille et le fer
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évaluée qu'à 7.928.000 quintaux, c'est-à-dire qu'elle est demeurée inférieure de près de 200.000 quintaux à celle du dernier exercice.
Enfin, il existait encore en instruction, au 1" janvier 1866, 1/10 demandes en concession, dont /17 s'appliquaient à des mines de
Les chiffres ci-dessus relatés non-seulement démontrent la vitalité de l'industrie métallurgique, mais encore ils permettent de
combustibles et 93 à des mines métalliques. On peut donc dire avec juste raison, comme conséquence des
constater que, si la période de transformation que l'industrie tra-
développements qui précèdent, que l'industrie minérale est en
verse a causé des souffrances locales, il n'en est pas moins vrai
progrès sur presque tous les points de l'Empire.
que, pour l'ensemble du territoire, les chiffres de la production sont bien supérieurs à ce qu'ils étaient, il y a cinq ans; et cepen-