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Annales des Mines (1867, série 6, volume 6, partie administrative)

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LOIS,

DÉCRETS ET

ARRÊTÉS

SUR LES

L'extension donnée à nos voies ferrées vient encore fournir un élément nécessaire au succès de la métallurgie, dont l'activité serait attestée au besoin par la consommation toujours croissante de la houille. La construction des machines et mécaniques poursuit son développement et ses envois à l'étranger, et l'on a même vu, cette année, un constructeur français fournir à l'Angleterre*, pour les mines de New-Castle, une puissante machine d'épuisement. Comme l'indiquait l'exposé de l'année dernière, le comité consultatif des arts et manufactures a été chargé de procéder à une enquête contradictoire, en ce qui concerne le trafic des acquits-àcaution. Cette enquête se poursuit, et déjà des mesures ont été prises pour appliquer rigoureusement les délais de réexportation aux acquits concernant les objets de la fabrication courante. La situation commerciale de l'Empire n'est pas moins active que celle de l'industrie et accuse un progrès d'autant plus remarquable qu'il est constant, c'est-à-dire qu'il s'ajoute au progrès déjà signalé les années précédentes. Voici les chiffres pour le commerce spécial : 1866 (10 mois). francs.

1865 (10 mois), francs.

Importations

2.486.000.000

2.184.000.000

Exportations

2.822.000.000

2.483.000.000

5.308.000.000

A. 667.000.000

Totaux Différence en plus

ij

MINES.

part dans le progrès constaté, et que cette part est surtout importante à la sortie, ce qui prouve de nouveau qu'on a toujours chez soi un avantage marqué pour le transport du fret qui appartient au pays d'expédition. Si, après avoir ainsi établi le mouvement général du commerce d'importation et d'exportation, on jette les yeux sur le mouvement spécial aux pays qui ont avec nous des liens contractuels, on constate une fois de plus combien la réforme économique inaugurée en 1860 a été une mesure bonne et utile aux intérêts généraux du pays. En effet, d'une part, en élargissant le cercle de nos approvisionnements, satisfaction a été donnée aux intérêts des consommateurs; d'autre part, en stimulant, par une concurrence plus sérieuse, l'industrie française, ses moyens d'action ont été grandement développés, et de nouveaux débouchés ont été ouverts à son activité. Ainsi, comme on l'a vu plus haut, 1866 présente sur la situation correspondante de i865 un accroissement de 53g millions de francs à l'exportation, et c'est surtout à l'Angleterre qu'est dû cet accroissement. Voici, d'ailleurs, comme pour les années précédentes, le bilan de notre situation commerciale avec les pays qui ont avec nous des liens contractuels.

64i.ooo.ooo

qui se répartit à peu près également entre l'importation (3o2 millions de francs) et l'exportation (33g millions). Quant à la navigation, elle se résume de la manière suivante pour les dix premiers mois des années i866-i865. Entrées. — Zi.6iZi.ooo tonneaux, dont 1.720.000 sous pavillon français. La même période de i865 avait donné Zi.200.000 tonneaux. Dans l'ensemble, l'augmentation est de ZiiZi.000 tonneaux, et la part au profit de notre pavillon s'est accrue de 25,000 tonneaux. Sorties. — 5.5i2.ooo tonneaux, dont 1.693.000 tonneaux sous pavillon français. Pour la même période de i865, c'était 2.9Z13.000 tonneaux, dont i.55Zt.ooo tonneaux sous pavillon français; d'où un accroissement absolu de 56g.000 tonneaux, et, pour notre marine, de 33g.ooo tonneaux. _ On voit par les chiffres qui précèdent que notre marine a pris sa DÉCRETS,

1867.

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