Annales des Mines (1868, série 6, volume 7, partie administrative)
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LOIS,
DÉCRETS ET ARRÊTÉS
SUR
Exportations de France aux Pays-Bas. (Commerce spécial.) NEUF PREMIERS MOIS DE
1867.
QUANTITES. MARCHANDISES.
1867.
1866.
1867.
1866.
fr.
Peaux brutes grandes Poils Ecorce de quinquina Colon en laine Cuivre de première fusion. Teinture (roucou préparé). Vins (de la Gironde) Poteries, verres et cristaux. Tissus de coton (étoffes langées
. . . . . . , mé-
Totaux des valeurs.
Kilogr. Idem. Idem. Idem. Idem. Idem. Hectol. Kilogr. Idem.
627.000 28.000 14.000 731.000 46!).000 37.000 37.000 21.000 1.000
350.000 24.000
921.000 89.000 76.000 2.390.000 1.065.000 101.000 3.174.000 39.000
1.143.000 54.009
6.000 7.861.000
1.197.OO0i
Notre exportation, qui, en 1866, ne se composait pour ainsi dire que des réexpéditions de coton en laine, embrasse, en 1867, nonseulement une plus grande quantité de ces réexpéditions, mais encore des produits de notre sol pour une valeur assez importante. Il ne faut pas oublier qu'il ne s'agit ici, tant à l'entrée qu'à la sortie, que du commerce direct avec la Hollande ; ce qui laisse en dehors du mouvement toutes les expéditions pour lesquelles la Belgique ou la Prusse rhénane nous servent d'intermédiaires. AUTRICHE. — PORTUGAL. — Ces deux pays sont les derniers avec lesquels nous ayons conclu des traités de commerce sur la même base que celui de 1860. Mais l'Autriche ne figure pas sur les états mensuels publiés par l'administration des douanes, parce que la plus grande partie de son commerce avec nous s'effectue indirectement par l'association allemande ou la Suisse, et le Portugal n'est qu'accidentellement cité sur les mêmes états; c'est à peine, d'ailleurs, si l'exécution de son traité avec nous a commencé. Dans les autres pays d'Europe, la situation de notre commerce s'est soutenue en 1867, et a quelquefois triomphé des restrictions douanières qui lui sont opposées. Mais aux États-Unis la consommation de nos produits a perdu toute son élasticité. L'importation de nos tissus de soie est restée stationnaire cette année, celle de
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LES MINES.
nos tissus de laine tend à décroître et celle de nos vins a perdu 10 millions comparativement à 1866. L'enquête sur les sels, promise par le Gouvernement, est arrivée à son- terme; les dépositions et les renseignements recueillis par les deux commissions qui ont agi de concert sont livrés à l'impression, et le conseil supérieur du commerce va être incessamment saisi de l'examen des diverses questions révélées par l'enquête. L'exposition universelle des produits de l'industrie et des beauxarts a donné au monde entier une nouvelle preuve de la vitalité de l'industrie française. Les récompenses qu'elle a obtenues dans ce concours, où ne figuraient pas moins de 42.000 exposants, attestent une fois de plus les progrès accomplis. L'exposition universelle a laissé loin derrière elle ses devancières; elle a conquis les suffrages de tous. En un mot, le succès a été complet. La loi sur la marine marchande n'a guère qu'une année de date, et déjà on peut constater les bons effets qu'elle a produits. Ainsi qu'on l'a dit plus haut, la part proportionnelle de notre pavillon a augmenté, tant à l'entrée qu'à la sortie. Ce résultat est d'autant plus satisfaisant qu'il fait disparaître les craintes que quelques esprits timides avaient pu concevoir en voyant la liberté succéder, pour notre marine, au régime protecteur, qui, en renfermant ses opérations dans des limites restreintes, avait gêné sa liberté d'action. Nos chantiers de construction ont usé, dans une assez large mesure, des facilités qui leur ont été données par la loi du 19 mai 1866. Ainsi, depuis la mise à exécution de cette loi, nos constructeurs ont reçu, sous le régime de l'admission temporaire : Fontes
6.700.000 kilogr.
Fer en barres TOIe
7.3oo.ooo 3.200.000
— —
Quant aux ouvrages en métaux, leur importation a été nulle, sauf pour les ancres, dont le poids s'élève à 325.000 kilogrammes. Nos armateurs n'ont pas d'ailleurs fait grand usage de la faculté que la loi leur confère pour l'importation et la francisation des navires construits à l'étranger. Ea effet, depuis l'exécution de la loi du 19 mai, le nombre des bâtiments importés a été ; De 83 pour les navires en bois jaugeant 16.12Û tonneaux; De io pour les navires en ferjaugeant 6.725 tonneaux. DÉCRETS,
1867.
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