Annales des Mines (1868, série 6, volume 7, partie administrative)
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LOIS, DÉCRETS ET ARRÊTÉS SUR LES MINES.
En ce qui concerne les chemins de fer, la situation des dépenses faites ou à faire sur les fonds du trésor se résume ainsi qu'il suit : Les dépenses faites depuis i835, date de l'allocation des premiers crédits sur les fonds de l'État, jusqu'au 3i décembre 1866, montent à 97Z1.000.000 fr. Les dépenses de l'exercice de 1867, non compris la somme de 18 millions afférente aux subventions payables en annuités, s'élèveront approximativement à 10.000.000 Total au 5i décembre 1867 Le montant total des subventions allouées par l'État étant fixé à.
98Z1.000.000
i.ZiZi6.ooo.ooo
il resteà payer, à partir du ie'janvier 1868. . . Z162.000.000 sur lesquels 61 millions sont payables en capital et Zioi millions en 92 annuités, à partir de l'exercice i865.
INDUSTRIE MINÉRALE.
Le dernier exposé de la situation de l'Empire a fait connaître approximativement la production des mines de houille et des usines à fer pendant l'année 1866, et les chiffres qu'il renferme, rapprochés des renseignements compris dans le résumé des travaux statistiques de l'administration des mines publié vers la fin de la dernière session, ont permis d'apprécier en parfaite connaissance de cause la situation de l'industrie minérale et les développements qu'elle a reçue depuis 1860. L'année 1867 n'étant pas encore arrivée à son terme, il est évidemment impossible d'indiquer les résultats de l'exercice tout entier, et l'on ne peut que donner les chiffres approximatifs afférents aux dix premiers mois aujourd'hui écoulés, sauf à déduire des faits acquis les résultats probables de l'année entière. En 1866, la quantité de charbon extraite des mines de combustible avait été évaluée à 120 millions de quintaux métriques, valant 1Z10.Z100.000 francs, ou ir,i7 par quintal. En 1867, la production paraît s'être encore accrue: l'extraction des dix premiers mois, d'après les renseignements recueillis par MM. les ingénieurs des mines, ne doit pas être inférieure à io5 millions de quintaux, valant 127.720.000 francs, ou if,2Zi par quintal, et, en supposant que l'extraction des deux derniers mois
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atteigne la moyenne des mois précédents, la production de l'année 1867 devra s'élever au moins à ia3.6oo.ooo quintaux métriques, valant i53.26Zi.ooo francs. En comparant ces derniers chiffres avec ceux de l'année 1858, pour laquelle l'extraction était de 73.525.ooo quintaux métriques, on voit qu'en dix ans la production française a augmenté do 5o millions de quintaux, sans que néanmoins le prix de vente, qui était de i'.2Zi6 en i858, ait sensiblement varié. Pour les usines à fer, en procédant à leur égard comme on l'a fait pour les mines de combustible, on arrive aux résultats suivants : Pendant les dix premiers mois de l'exercice courant, la production des fontes au bois, tant en fonte brute pour aifinage ou pour moulage en seconde fusion qu'en fonte de moulage de première fusion, peut être évaluée à 1.Z178.000 quintaux métriques, valant 31.690.000 francs; celle des fontes aux deux combustibles, à 656.ooo quintaux métriques, valant 8,Zi3g.000 francs, et celle des fontes au combustible minéral, à 7.390.000 quintaux métriques, valant 69.993.000 francs, soit en tout, à 9.52Z1.000 quintaux métriques, valant 100.12 2.000 francs. En partant des quantités ci-dessus et en admettant, pour les deux derniers mois de l'année, une productiou moyenne égale à celle des dix premiers, on est conduit aux résultats ci-après : Laquantité de fonte au bois fabriquée en 1867 serait de 1.773.000 quintaux métriques, valant 26.027.000 francs, celle de la fonte produite par le mélange de deux combustibles serait de 787.000 quintaux métriques, valant 10.126.000 francs; celle delà fonte au combustible minéral atteindrait 8.868.000 quintaux métriques, valant 85.992.000 francs; de sorte que la fabrication totale pendant l'année entière serait d'environ 11.ZI28.000 quintaux, valant 120.1Z15.000 francs. En 1866, la production des fontes au bois avait atteint 2.i3o.ooo quintaux métriques; celle des fontes aux deux combustibles, 899.000 quintaux, et celle des fontes au coke, 9.602.000 quintaux; soit en tout i2.53i.ooo quintaux; il y aurait donc une légère diminution de production dans le cours de l'année 1867, comparée à 1866, de 357.000 quintaux pour lesfontes au bois, de 112.000 quintaux pour les fontes aux deux combustibles, et de 63Zi.ooo quintaux pour les fontes au combustible minéral. Cette diminution, bien peu importante d'ailleurs, paraît devoir être attribuée au développement un peu exagéré apporté dans la fabrication pendant les dernières années, tandis que la consomma-