Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1869, série 6, volume 8, partie administrative)

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LOIS,

SUR LES MINES.

DÉCRETS .ET ARRÊTÉS

passage de Beaujeu se continue ; enfin, les travaux du canal Saintlouis sont poussés avec la plus grande .activité. Les crédits affectés à ces différents travaux, en 1868, s'élèvent, pour le Rhône proprement dit, à plus de 1.200.000 francs, et pour le eanal SaintLouis, à 2 millions. La Rille, depuis Pont-Audemer jusqu'à la Seine, traverse mut contrée industrielle qu'elle dessert utilement ; des travaux d'amélioration ont été effectués à diverses époques, mais des ouvrages complémentaires étaient indispensables pour donner à cette navigation les facilités dont elle a besoin. Un décret du .5 avril dernier a autorisé l'exécution de ces travaux, qui comprennent la coupure de deux coudes, des draguages, l'amélioration de l'embouchure combinée avec les travaux de la Seine maritime et Ja reconstruction de quais à Pont-Audemer. Les travaux de l'embouchure et ceux des quais sont commencés.; le département de l'Eure concourt à la dépense. Des travaux considérables ont été exécutés à différentes époques pour améliorer la navigation de la :Saône; ces travaux ne répondent plus aux besoins nouveaux et ne réalisent pas, notamment sur la partie du cours de la rivière comprise entre l'embouchure des canaux du Centre et de Bourgogne et Lyon, la condition essentielle d'un tirant d'eau de im,6o, que la batellerie.devra rencontrer sur toute la ligne de navigation de Paris à Lyon. Afin d'obtenir ce résultat, la construction de cinq barrages éclusés entre Verdun et Lyon a été décrétée; deux de ces barrages sont eni cours d'exécution, celui de l'île Barbe, aux abords de Lyon, et celui de Grigny, près de Chalon ; les trois autres seront adjugés au dé-j but de l'exereiee 1869. Ces différentes entreprises seront conduites, eomme celles du Rhône, avec toute l'activité que les crédits dis-j ponibles permettront de déployer. L'amélioration de la navigation de la Sarthe entre Angers et le Mans se trouve dans les mêmes conditions que celle, de la Mayenne. Les projets comprennent la construction de vingt barrages éclusés. la démolition d'anciens ouvrages devenus des obstacles, des draguages considérables et des quais et ports. Les trois dernière; écluses seront terminées cette année; dès la campagne prochaine, la batellerie sera en possession d'une partie des avantages que. l'ensemble des travaux devra lui assurer; il restera à enlever les anciens barrages et :'i régulariser le lit de la rivière pour obtenir le tirant d'eau de im,6o. La plupart des voies navigables constituant le réseau du Word présentent aujourd'hui un tirant d'eau de 2 mètres. Cette amélioQ

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ration n'a pu encore être réalisée sur la Scarpe; on a terminé dans la dernière campagne les travaux nécessaires pour obtenir ce tirant d'eau entre le canal de la Sensée et le fort de Scarpe, à Douai; en aval de Douai et jusqu'à l'Escaut, la Scarpe est concédée; c'est au concessionnaire qu'il appartient d'exécuter les travaux sur cette partie de la rivière. HLa Seine est divisée en quatre services distincts : la Seine en amont de Paris, dans la traversée de Paris, entre Paris et Rouen »e Rouen à la mer; les conditions de navigation et les ouvrages exécutés dans ces sections ne sont pas les mêmes. . *Èn amont de Paris, les travaux ont été projetés en vue de donnef un tirant d'eau de i"',6o ; ces travaux comprennent douze barrages mobiles avec écluses; ces ouvrages sont terminés, mais les hausses automobiles qui ferment les barrages s'abaissent avec une telle facilité, sous l'action des plus faibles crues, que la sécurité m la navigation peut se trouver compromise par l'abaissement '«bit du niveau des biefs. L'essai qui a été fait de ces ouvrages Mis le courant de l'automne dernier a démontré la nécessité Mxécuter quelques travaux complémentaires pour régulariser la manœuvre des hausses mobiles. Ces travaux seront entrepris dans la campagne prochaine. H)ans la traversée de Paris, l'établissement du barrage de Suresnes, combiné avec des draguages qui devront être complétés, a permis d'obtenir la profondeur normale; mais pour assurer la jonction de cette partie du fleuve avec la navigation de la haute Seine, il est nécessaire d'abaisser d'un mètre environ le radier de l'écluse du Port-à-FAnglais, dont le niveau avait été fixé dans l'hypothèse, aujourd'hui abandonnée, de la construction d'un barrage ■8m le grand bras de la Seine, dans Paris. Cet abaissement sera exécuté dans le courant de la campagne de 1869. ïn aval de Paris, le tirant d'eau doit être porté à 2 mètres, afin d'assurer à la batellerie de l'Oise se dirigeant, d'une part, vers Paris et, de l'autre, vers Rouen, les mêmes facilités que sur la ligne du Nord. toi ensemble de travaux, évalué à B.5oo.ooo francs, a été autorisé par un décret du 11 août 1866; le plus important de ces ouvrages, le barrage éclusé à construire près de Bonnières, a été projeté suivant un nouveau système qui, à la suite d'un examen approfondi, a reçu l'approbation du conseil général des ponts et chaussées et qui, on peut l'espérer, obtiendra un plein succès. Les travaux seront commencés en 1869. l'endiguement de la Seine maritime a été limité à la pointe de