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LOIS, DÉCRETS ET ARE ÊTES

Berville, en aval de l'embouchure de la Rille ; les travaux sont arrivés à la limite indiquée sur la rive gauche ; il reste à les terminer sur la rive droite. Les résultats continuent du reste à être trèssatisfaisants ; Faction du mascaret s'est notablement affaiblie, les approfondissements du chenal se sont maintenus, et aujourd'hui les navires calant Zim,5o à 5 mètres remontent facilement par toute marée jusqu'au port de Rouen. La Sèvre-Niortaise et ses affluents, les Autises et le Mignon, jouent un double rôle dans l'exploitation des marais mouillés de la Vendée ; ces rivières fécondent par leurs eaux ces riches marais et servent en même temps au transport des produits. Des travaux d'amélioration de la Sèvre entre Niort et Marans étaient indispensables ; leur exécution a été autorisée par un décret du 17 février 1866; ils comprennent la restauration des ports, l'élargissement du lit de la rivière, la reconstruction d'anciennes écluses et de barrages. La restauration du port de Niort a été terminée cette année, ainsi que la reconstruction de l'écluse de la Grève ; les travaux d'élargissement et d'approfondissement ont été effectués sur plusieurs points ; les résultats obtenus sont pleinement satisfaisants; les syndicats des marais contribuent à la dépense. Les travaux d'endiguement du Var seront achevés en 1869; ces travaux avaient fait l'objet d'une concession consentie à un entrepreneur par le Gouvernement sarde moyennant une subvention et l'abandon des terrains à conquérir sur le lit du fleuve. L'entrepreneur n'ayant pu continuer les travaux, l'entreprise avait été résiliée, sauf règlement des dépenses, par un arrêt de la cour des comptes de Turin; après l'annexion du comté de Nice, les travaux ont été repris par l'État, qui s'est trouvé substitué aux droits du concessionnaire. Le décompte de ce concessionnaire a été réglé par un arrêt du conseil d'État, du 11 août dernier ; en échange des sommes qui sont allouées aux représentants de cet entrepreneur aujourd'hui décédé, l'État est propriétaire des terrains formés en arrière des digues, terrains dont la valeur paraît devoir excéder 5 millions; ces terrains touchent à leur maturité et pourront être remis prochainement aux domaines pour être aliénés au profit du trésor. Le crédit inscrit au budget extraordinaire pour la Vilaine a pour objet la rectification de cette rivière dans la traverse de Rennes, la construction de quais et de cales d'embarquement et la reconstruction d'un pont. Les travaux sont à peu près terminés, ils seront soldés en 1869. La ville a concouru pour plus d'un tiers dans les dépenses, en prenant à son compte le payement de toutes les

SUR LES MINES.

ffliemnités. La canalisation de la Vire en amont de Saint-LÔ a été entreprise jusqu'à Pont-Farcy, bourg situé à a5 kilomètres en aval de Vire, et à 55 kilomètres en amont de Saint-LÔ. Les travaux comprennent quinze écluses et divers ouvrages accessoires'; les écluses sont terminées et la navigation est en possession de cette le navigable. Le conseil général du Calvados a exprimé le vœu que la canalisation fût poursuivie de Pont-Farcy à Vire. Ces 25 kilomètres exigeraient la construction de vingt-quatreautres écluses ; WÊ question est à l'étude. «Les travaux de l'amélioration de l'Yonne, de Montereau à la Roche, embouchure du canal de Bourgogne, ont pour objet de substituer une navigation constante avec un tirant d'eau de i™,6o Ma navigation intermittente et par éclusée qui existe de temps immémorial sur cette rivière; les travaux comprennent dix-sept barrages éclusés, aujourd'hui terminés. L'essai de ces barrages construits comme sur la Seine, dans le système des hausses automobiles, a démontré la nécessité d'entreprendre quelques ouvrages complémentaires pour assurer le fonctionnement régulier des hausses mobiles. Ces ouvrages seront prochainement exécutés, et ÏMuavigalion sera mise en jouissance le plus tôt possible des avantages que la canalisation de cette partie de l'Yonne et celle de -fflftaute Seine doivent leur procurer. Un décret du 11 juillet 1868 a autorisé l'exécution des travaux d'amélioration de l'Yonne supérieure, de la Roche à Auxerre où débouche le canal du Nivernais ; ces derniers travaux ne sont pas encore commencés. ^manaux. — Le nombre des canaux ouverts sur le territoire de l'empire est de 68, comprenant une longueur de 5.028 kilomètres ; ||de ces canaux ont été construits par l'État ou successivement rachetés par lui; leur longueur totale est de Z1.000 kilomètres, les 2a autres, dont le développement est de 1.028 kilomètres, sont encore entre les mains de concessionnaires. Les crédits inscrits au budget extraordinaire de 1868 ont été répartis entre vingt et un des canaux appartenant à l'État; ce sont les canaux de la Marne au Rhin, de la Ilochelle à Marans, des houillères de la Sarre, de Colmar, de Roubaix, de Vitry à SaintDizier, de la haute Seine, de l'Aisne à la Marne, des Ardennes, d'Arles à Bouc, de Berri, du Blavet, de Eourgogne, de Calais, du Centre, de l'Ill canalisée, d'Ille-et-Pance, de Nantes à Brest, du Rhône au Rhin, des Salines de l'Est et de la Somme. Le canal de la Marne au Rhin est livré à la navigation depuis plusieurs années; on achève successivement divers travaux com-

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