Annales des Mines (1816, série 1, volume 1)
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MINES DE HOUILLE
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dans la profondeur, présentent des causes d'er-
reurs .bien autrement importantes que celles qui proviendraient d'une légère inexactitude dans les nivellemens. Nous exceptons ici le cas assez fréquent où
l'allure des couches a été reconnue sur de grandes dimensions, par les levés sou teirains.
Au reste, si l'on s'en tient aux moyens de vérification qu'on a employés à l'égarl des principales branches de nivellement, l'ensemble du travail devra inspirer une grande confiance. Entre plusieurs de ces vérifications consignées dans le registre de nivellement, on choisit les suivantes pour exemple I.. La première et la seconde des branches .
principales du nivellement, ayant pour point de départ commun la Croix de la Colencière, aboutissent, avec un développement d'opérations de 70 mille mètres ou 14 lieues, d'une part, au Rhône, au confluent du Gier, et de l'autre à la Loire au confluent de Furens , et la différence de niveau entre les eaux des deux fleuves, donnée par ces nivellemens , a été de
zi.om. 75 c.
Or, cette même différence de niveau, déterminée, il y a quelques années, par MM. les ingénieurs au corps royal des Ponts et Chaus-
et fermés à un même point, sur la grande route dé SaintEtienne à Lyon ( le pont de l'Âne), la hauteur dé ce point, au-dessus des eaux du Rhône, a été trouvee, par le premier nivellement, de. Et par le second de.
354 m. 43 354 37
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Différence.
Il est peut-être nécessaire de parler ici de la différence qui existe, relativement à la déterobjet de reconnaître la possibilité de joindre les deux fleuves par un canal. II
résulte des communications qu'a bien voulu faire
M. l'ingénieur en chef du département de la--Loire : 1°. Que la pente de Rive -de-Gier au Rhône, mesurée du couronnement du mur de revêtement du bassin du canal de Givors , au busc d'aval de l'ancienne écluse de l'embouchure du canal dans le Rhône, est de. 82 m. 88 c.
2°. Que du bassin de RivedeGier, au
versant des eaux, en suivant le vallon du Gier jusqu'à SaintChamond, et le vallon de Janon , jusqu'au point désigné , à 1,940 mètres avant SaintÉtienne, polir être le point de partage du canal, s'il était continué vers la Loire, la différence du niveau est de 286 Élévation de ce point de partage au-des-
sées, au moyen. d'un nivellement 212 direct, a été trouvée de. 73 Différence à partager entre les I. ni 98c. (1). deux résultats. (i) Les ingénieurs des Ponts et Chaussées avaient
i5 no. Dans deux nivellemens offrant ensemble un développement d'environ 15 mille mètres, DU DÉPARTEMENT DE LA LOIRE.
po..,:x
sus du Rhône
5°. La pente du point de partage à la Loire en suivant la gorge du Furens jusqu'à son embouchure , à Andresieux , a été trouvée de
79
569 m. 67 C.
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Pente effective de la Loire au Rhône entre les points désignés.
212 171. 75 C.