Annales des Mines (1816, série 1, volume 1)
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MINES DE -HOUILLE
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des circonstances les plus remarquables de l'exploitation , telles que : la puissance de la
couche Ou. des couches exploitées à diverses profondeurs; la division de ces couches en deux ou plusieurs bandes de houille séparées par des lits de schistes argileux que les mineurs du pays nomment gore ; la quotité de l'extrac-
tion annuelle ; les machines en usage avec l'évaluation approchée de la valeur argent de ces machines ou des principaux ouvrages d'art, le prix de la main-d'uvre, etc., etc.
jQUATRIÈME SECTION. Ordre de rédaction. Maintenant que nous avons fait connaître de quels élémens se compose le travail dont les mines du département de la Loire viennent d'être l'objet, il est nécessaire d'exposer le plan d'après lequel ces élémens ont été classés et présentés. A. Rédaction de la partie graphique.
On a en premier lieu formé un atlas ren-
fermant
10. Les cartes de la superficie , dressées comme il a été dit plus. haut, et divisées en'
feuilles égales, semblablement orientées ;
2°. Les plans de détail de chaque exploi-
tation , avec les coupes qui s'y rapportent, distribuées sur des feuilles du format de l'atlas. Les cartes de la superficie représentent eu outre des objets qui sont du ressort ordinaire de la topographie
DU DÉPARTEMENT DE LA LOIRE.
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- a. Tous les points visibles des couches de houille au jour, et quand cela est possible, Ja liaison de ces points entre eux ou la suite des affleuremens qui auraient lieu si le sol était mis à nu.
h. Pour chaque système distinct de gisement, l'intersection du plan des couches avec un plan horizontal passant à une hauteur
donnée. Cette intersection est déduite de l'inclinaison des couches et de l'élévation indiquée par les nivellemens des différensrelative points relevés de ces mêmes couches (t). (I) On a tracé l'intersection des couches horizontal, en considérant leur inclinaison avec un plan et leur direction moyennes sur une assez petite étendue, pour qu'on pût regarder leur surface comme plane. Le levé des plans souterrains a, fourni presque toujours des moyens directs de mesurer l'inclinaison des couches : on a usé de divers procédés de la direction pour ariver au même résultat , toutes les fois que les travaux n'ont être parcourus ; ainsi, lorsque trois points de la couche pu étaient donnés de hauteur et de position, on a cherché l'intersection du plan passant par ces trois points, avec un plan horizontal, et on en a conclu l'inclinaison. Enfin lorsque l'on a seulement connu (de hauteur et de position ) deux points d'afyeztrenzent, et la quantité dont la couche est inclinée, °n 'a décrit un cercle du point le-plus pris comme centre, avec un rayon égal au cédé d'un triange rectangle, dont l'angle, adjacent au cercle, représente l'inclinaison de la couche., et le cté opposé représente la différence de hauteur des deux au cercle, par le point le plus bas, points; et on a mené une tangente qui est la direction cherchée. Ce moyen conduit à deux
solutions, niais l'aspect du sol ne laisse aucun doute sur celle qu'il convient de choisir.
Il résulte de des couches de houille avec /e sol, des courbesl'intersection dont on pourrait, a', cc le secours des élémens mentionnés
en a et h, conclure ration extérieure ou le relief du terrain.au besoin la configu-