Annales des Mines (1816, série 1, volume 1)
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MINES DE HOUILLE
DU DPARTEMENT DE LA LOIRE.
redressent ensuite rapidement de part et d'autre pour atteindre le jour (1). Quand, au contraire, comme cela a le plus ordinairement lieu sur le versant des eaux dans
dans l'état 'actuel des choses; fait conforme à ce qui s'observe en plusieurs autres contrées (t),
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la Loire , la formation des houilles est trèsdilatée, et qu'elle est coupée en différens sens
de vallons plus ou moins profonds, on observe, à quelques exceptions près , que toutes les couches du terrain sont 'inclinées en sens opposé de la pente des monticules isolées ou des coteaux qui appartiennent à la fbrmation. C'est ainsi que l'on voit les affleuremens des couches ceindre, presque de toutes parts, ces monticules ou - ces coteaux , et se projeter sur les cartes par des lignes sinueuses dont lés points diffèrent généralement peu de niveau. Il s'ensuit que la trace ( donnée dans l'atlas ) de toutes les couches de houille sur des plans coupons
horizontaux , est, dans un grand nombre de cas, sensiblement parallèle aux lignes d'affleurement. Les couches de houille peuvent donc, relativement à la portion du territoire houiller qui nous occupe en cet instant, être considérées comme des surfaces courbes qui tendraient à former des sortes de calottes ou de
berceaux renversés, dont les parties inférieures, c'est - à - dire les points les plus éloignés du jour , seraient précisément placées sous les sommités que la ibrmation houillère présente (2) Un coup d'oeil jeté sur les coupes de terrain placées dans l'atlas de la Topographie du département de la Loire, donnerait une idée précise de ce que nous ne faisons qu'indiquer.
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mais dont on n'a peut-être point encore tiré cette conclusion singulière et presque rigou-
reuse, que les points les plus bas du terrain prbrzitff sur lequel la formation des houilles a été déposée, répondent précisément aux points de cette formation qui sont aujourd'hui les plus élevés, ou, en renversant la proposition, que les dernières vallées creusées dans la formation des houilles, courent généralement sur des points qui correspondent aux sommités primitives que cache le sol actuel (2). Cet aperçu, qui est peut-être neuf, suppose à la vérité qu'on nous accorde ce que plusieurs
géologues mettent en question : c'est que, dans C'est l'allure .que les mineurs désignent communément
sous le nom de CUL-DE-CHAUDROly , CUL-DE-BATEAU. Dans la formation houillère d'Alais , appuyée sur les Cévennes
(Gard), le cul de bateau est généralement sous les sommités du sol actuel. En rédigeant cette Partie du Mémoire, nous éprouvons, comme on l'éprouve
presque toujours dans les descriptions géologiques, la nécessité d'user d'images plus bien choisies, pour représenter les relations des ou moins masses minérales entre elles; et nous admettons, potedifférentes quelques instans, des épénemens qui auraient eu pour résultat primer aux choses le caractère avec lequel elles s'offrentd'imaujourd'hui à nos yeux; c'est un artifice utile et rien de plus. En effet les événemens qui ont réellement accompagné les premières jeormations minérales Ont-ils aucune analogie que notre esprit soit assuré saisir, avec les cOnditions qui maintenant la surface du globe ? Est-il réservé à régissent
notre intelligence de réunir toutes les parties de la longue chaîne avec laquelle on rattacherait aux causes. qui, de jours, agissent sur les minéraux, les causes si différentesnos qui, dans. les premiers âges du inonde, ont opéré la création successive des diverses sortes de terrain ?