Annales des Mines (1816, série 1, volume 1)
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MINES DE HOUILLE 50 chevaux passent dessous : il suit de cette cons-
truction vicieuse, qu'il faut les dételer pour
faire changer le sens du mouvement de la machine. La houille est élevée dans des tonnes de 2 à qu'on appelle bennes, de la contenance les machines . à mo3 hectolitres". Quelquefois faire monter des chalettes ont été destinées à incliné suivant un plan riots chargés de disposé sur le solhouille' d'une fendue ; ce procédé ne le peut être avantageux que dans les cas où prativertical n'est pas percement d'un puits cable; on voyait autrefois un grand nombre de ces dernières machines; il n'en existe aujourd'hui qu'un seule à la mine de Villards. Les Càbles qu'on emploie ordinairement 'coûtent 72 à 78 francs le quintal ancien ; leur durée varie de 6 à 8, 12 ou même 15 mois , suivant l'état de sécheresse ou d'humidité de l'air des puits. Les machines à molettes servent aussi dans la portion du territoire houiller qui nous occupe, à l'épuisement des eaux; mais alors les bennes sont plus grandes, et l'on attelle un plus grand nombre de chevaux. On fait usage pour l'épuisement des eaux, dans les mines exploitées par fendues, de ma-
chines à manége et à pompes, à l'aide desquelles on peut s'enfoncer à une profondeur
de 100 à 15o mètres ; on les appelle calendres. Pour en avoir une idée il suffit de se représenter une machine à molettes ordinaire dont l'arbre
porte, au lieu de tambour, une roue horizontale garnie de dents qui engrènent dans une ou plusieurs lunternes dont l'axe se termine par une manivelle ; ces manivelles font mouvoir
DU dPARTEMENT DE LA LOIRE.
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des varlets, et par suite les tirans de deux ou trois paires de pompes. Ces machines sont exécutées d'une manière fort imparfaite ; les pompes, inclinées comme le sol de la fendue dans laquelle on les a placées, sont en bois et de 15 centimètres de diamètre; les pistons et les tirans sont aussi en bois ; la longueur de chaque pompe est de Io mètres. Quand il ne s'agit que d'opérer l'épuisement à une petite profondeur, ces machines peuvent suffire ; niais les mauvais effets de leur construction se font sentir quand cette profondeur excède Ioo mètres : elles exigent l'emploi d'un grand nombre de chevaux pour procurer un résultat médiocre. La machine dont il s'agit coûte de 2000 à 25oo francs ; mais en ajoutant le prix des
pompes, le placement, le hangar, etc., la dépense totale est d'environ ilooc. francs. Il n'y en a que trois en activité dans la contrée, et
l'une d'elles est très-petite. Les machines à molettes suffisent pleinement
à l'extraction ordinaire de la houille ; mais lorsqu'il s'agit d'épuiser en même temps une
quantité d'eau déjà considérable, et qui ne peut qu'augmenter par la continuation de l'exploitation, l'usage des machines à vapeur de rotation est bien préférable; on peut aisément les disposer pour monter des chariots lorsque les puits ne sont pas verticaux, et il existe dans les environs de Saint Étienne des exploitations assez considérables pour subvenir avec avantage aux frais de l'établissement et de l'entretien de pareilles machines. II est même à pré-.
sumer qu'on en verrait déjà ,plusieurs dans D