Annales des Mines (1816, série 1, volume 1)
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MINES DE ROUILLE
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Le prix d'achat des bateaux s'élève à plus de 600 mille francs. A Paris, le quintal métrique de houille menue se vendait, avant l'ouverture du canal du
La couche A a peu de suite ; son épaisseur est de 14 décimètres; elle est coupée par des couffleies fréquentes, et l'exploitation en est
houilles du Nord arrivent dans la capitale , il ne
se sont étendus sur son prolongement à la rive droite de l'Ondaine près du bois de la Tour. Il s'y est aussi manifesté un incendie souterrain dont on aperçoit encore les traces. La couche B a 16 décimètres de puissance ; la houille qu'on en a extraite était d'assez bonne qualité on l'a exploitée jusque sous l'affleure-
Nord, 4 francs 25 centimes. Depuis que les
se vend plus que de 5 francs Io à 3 francs
20 centimes (la voie de Paris pèse 17 quintaux métriques ). La houille en gros morceaux vaut, à Paris,
de 5 francs à 5 francs 5o centimes le quintal métrique ( ces prix sont ceux de 1813 ).
abandonnée depuis plus de trente ans. La houille
était de mauvaise qualité. Quelques travaux
SECONDE SECTION.
ment de la couche C. Les travaux entrepris sur cette couche ont été abandonnés depuis
Description des mines.
long-temps, et sont aujourd'hui presque entiè-
A. DISTRICT DE FIRMINY.
La couche C a une profondeur de 20 décimètres; elle a fourni de la houille de bonne qualité pour la forge. Les travaux ont été poussés jusqu'à la profondeur de 4o mètres
Groupe N°. t de la Carte d'assemblage (1). Cartes
DU IAPARTEMENT DE LA LOIRE.
Les couches reconnues dans le bassin de Fir-
N".I , II, miny sont au nombre de dix-huit, dont douze /V et V.
forment un système suivi et bien déterminé elles ont donné lieu à des exploitations plus ou moins importantes, ouvertes à diverses époques. La pente la plus ordinaire de ces couches est au levant ; mais elle change parfois, même pour une même couche, et dans la partie méridionale du bassin, les couches s'enfoncent au nord. L'opinion des mineurs du pays est que quand une couche prend une certaine épaisseur, celles qui lui sont superposées en ont alors très-peu. (1) Voyez cette carte qui est cijointe chacune des cartes deratlas, déposé à l'Administration, s'y trouve figurée, en petit, avec son numéro d'ordre,
rement comblés.
mesurés suivant la pente de la couche, c'est-àdire à une plus grande profondeur que sur les
couches qui précèdent. La couche C se prolonge dans le coteau qui est sur la rive droite de l'Ondaine , et elle y a été l'objet d'une exploitation assez considérable, mais actuellement abandonnée. Les couches A, B et C, ont, près du jour, les mêmes allures que la couche ditgrande masse dont on va parler; mais les mineurs prétendent
que les unes et les autres se réunissent et se confondent dans la profondeur.
La couche D dite grande ma.sse , épaisse de 6o décimètres, plonge au levant dans une de ses parties, et au nord dans l'autre ; son incli-