Annales des Mines (1816, série 1, volume 1)
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DU DIIPARTENIENT DE LA LOIRE.
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MINES DE HOUILLE
la La couche L a été trouvée à 6 mètres dedésurface en perçant le puits Veyron ; ellc,a16 cimètres d'épaisseur : la houille en est bonne
sur cette pour la forge. On croit que c'est existé une puissante , qu'a couche, devenue plus
grande exploitation près du moulin Chaponneau. La couche .M , dont . on voit l'affleurement audans la .garenne de Chaponneau , un peudécidessus du chemin, a une épaisseur de 13 mètres; la houille en est de médiocre qualité. Les travaux peu nombreux qui ont été exécutés
sur cette couche, n'ont pas pénétré à plus de 20 ou So mètres. de Layat, On a reconnu, dans la montagne couches, dont une au nord de Firminy, trois principale a été embrasée autrefois. Ce n'est cessé d'aque depuis trois ou quatre ans qu'on a percevoir les fumées de cet incendie. Ces couches plongent vers le nord. Enfin il existe à la côte Martin des veines épaisses de lo à 13 décimètres, dont l'exploitation n'a eu aucune suite. Il a été jusqu'ici ordinaire, à Firminy, de voir les propriétaires du sol s'associer à des entrepreneurs pour exploiter les mines qui se trouvent sous telle ou telle portion de leur pro-
priété, dont. on ..fixe exactement les limites dans des conventions écrites. Les entrepreneurs sont chargés de tous les frais et de tous les risques;
plusieurs motifs puissent réellement porter à confondre cette -couche avec la couche K. La coucheK bis a été l'objet d'une grande exploitation abandonnée il y a environ trente-six ans, par suite d'un incendie; sa puissance, dans la portion exploitée étoit de. 65 décimètres. A l'est elle a moins d'épaisseur. Elle qualité. a fourni de la houille de fort bonne
mais ils se remboursent de leurs avances aussitôt que l'exploitation donne des produits ce n'est que lorsque toutes les dépenses d'établissement sont payées, que le propriétaire peut prétendre à jouir de la moitié du bénéfice ou revenu net de la mine. L'exploitation proprement dite est conduite
avec assez peu de soin dans la plupart des
mines ; pour les couches épaisses , il. est assez rare que l'on fasse ,deux étages, et, dans ce cas, il n'arrive presque jamais que les piliers ou les galeries se correspondent d'un étage à l'autre. Ordinairement on perce des galeries horizontales de 2 , 3 ou 4 mètres de largeur, et d'autres moins larges, sur la pente, de manière à laisser 2 ou 3 mètres de houille vers le sol ; et, quand on a atteint les limites de l'exploita-
tion , on revient sur soi-même, en attaquant
en partie les piliers et en prenant une portion de la houille laissée au mur de la couche. Comme l'épaisseur considérable de la plupart des couches ne permet pas d'employer très-utileMent les stampels , on soutient l'exploitation par de forts piliers, et quelquefois même en laissant au toit de la houille -perdue pourtoilul; jours ; il arrive ainsi que la quantité de extraite n'est guère que la moitié de celle qui
compose les portions de couches exploitées. Dans quelques mines, les matières sont élevées au jour avec des machines à molettes ; dans un plus grand nombre d'autres, elles le sont à dos d'homme. L'épuisement s'opère, soit par des galeries d'écoulement peu étendues, soit au moyen de petites machines hydrauliques, faites grossière