Annales des Mines (1816, série 1, volume 1)
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DU DÉPARTEMENT DE LA LOIRE;
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MINES DE HOUILLE
mètres. L'exploitation n'en est pas -très-avantageuse j on a de la peine à vendre le menu qui en provient, même lorsqu'il est trié avec soin.
Ces couches qui se suivent assez régulière-' ment, ont une pente moyenne de 15 à 20 degrés vers la rivière de Gier. Elles sont généralement
sujettes à des resserremens du toit 'et du mur souvent tels que la houille disparaît totalement. Cet accident est ordinairement accompagné d'un changement rapide de pente, de sorte qu'on ne
retrouve la couche de houille qu'à une cer-
taine distance et à une profondeur plus grande `que celle qu'on aurait. pu présumer, d'après son allure ordinaire. Le mode d'exploitation est approprié à des couches peu inclinées; pour en saisir l'ensemble et se rendre raison de toutes ses parties, il faut avoir toujours présent à l'esprit deux remarques premièr'e, c'est que l'exploiimportantes : tatIon est d!autant plus avantageuse qu'elle produit plus de houille en gros morceaux ou pdrats, de sorte que l'extracteur et l'ouvrier sont intéressés à augmenter la production de cette espèce en diminuant la quantité du menu; la seconde remarque à faire, c'est que la houille de Rive- de-Gier. est dure et difficile à entamer, mais qu'il y a des fissures ou lits, suivant lesquels ` elle se détache 'plus facilement que dans tout antreeens. Le plan de ces lits, que les ouvriers appellent le git du charbon, est toujours perpendiculaire à la couche , mais non pas eu égard à sa .direction ni à son inclinaison; on observe toutes sortes de variations .à cet égard. Tous les procédés pour détacher la houille, le percement
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des galeries, etc., sont subordonnés aux facilités
que la disposition des fissures de la houille donne pour abattre le pdrat., en plus grande quantité et avec .1e.moins de dépense possible. A Rive-de-Gier, la recherche des mines, qui n'est point exempte de danger, consiste à creuser
un puits dans le voisinage ou à la suite de travaux anciens ou en activité, pour reconnaitre si les couches exploitées ont une continuation; " quelquefois les eaux opposent, au creusement
d'un puits, un obstacle qu'on ne peut sur-
monter; d'autres fois le puits tombe sur une et ne rencontre point la houille.
L'approche d'une faille ou d'un crain est annoncée par le peu d'ordre et de suite de la
stratification du terrain; les bancs sont brisés, contournés, etc. Lorsque ces bancs soin épais, bien réglés, et le grain du grès uniforme, les couches de houille sont épaisses; les indices contraires annoncent ordinairement que la couche de houille est peu épaisse et mal suivie. On ne fait point d'usage de la sonde dans les recherches, si ce n'est 'lorsqu'on présume être
près de la couche, et que l'on craint d'avoir passé outre, sur un crain. La sonde en usage n'a que 18 ou no mètres, et sert fréquemment dans les travaux intérieurs
pour aller au devant de l'eau des. vieux ouvraa-es ou bien pour établir la circulation de Pair dune galerie dans l'autre. Les puits, tous circulaires, ont de 20 à 2.2 décimètres de diamètre ; quelques-uns, actuellement en creusement, ont 30 décimètres : l'un d'eux est ovale. Au milieu de leur profondeur ces puits sont élargis sur une certaine étendue,
Des puiu