Annales des Mines (1816, série 1, volume 1)
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MINES DE HOUILLE
DU DEPARTEMENT DE LA LOIRE. i45 munication avec celle de la Cape et en recueille
de la partie incendiée par des crains qui .l'ont rejetée en bas.
les eaux. Il paraît même que le ruisseau du. Reize s'y jette en partie par des crevasses.
Mine de la Chauchère.
C. XXVI. Ouverture
sa'. 40. c. Exploitans : MM. Paul Journaud , Madignier Jeune de la
et compagnie. Elle est assise sur la couche principale qui est que les suipeu réglée et souvent dérangée par des crains. vantes. La puissance réduite est de 5 mètres; la bouille en est très- friable, mais de bonne qualité pour montag. ainsi Feu
la forge. Le puits neuf de la Chauchère, qui sert à l'extraction et à l'épuisement des eaux, a 156 mètres dé profondeur. A côté existe un petit puits de 36 mètres qui, .
à l'aide d'une machine à molettes, sert à l'épuisement particulier d'une couche très-aquifère.., En 1812, on a employé onze chevaux et trentetrois Ouvriers; on a extrait 13,662 quintaux métriques de houille grosse, et 75,724 de houille menue ; au total 89,386 quintaux métriques. Un peu plus loin est le puits Journaud , abandonné à cause de l'abondance des eaux. En y établissant une machine à vapeur, on pourrait créer avec le puits neuf une communication
d'aêrage fort utile. C. XXVI. _Mine de la montagne de Feu. Ouvertnres 37 et 38. Exploitans : MM. Girard, Pitrat et compagnie.
La couche qu'on y a exploitée est la même qu'il la Chaudière, mais avec une puissance
de 6 à 10 mètres ; la houille est aussi de meilleure
qualité. La mine de la Montagne de Feu est en coin-
.
Deux puits ont été creusés jusqu'à la couche; un troisième, beaucoup moins profond, servait seulement à épuiser les eaux d'une source reconnue à un certain niveau; il y a en outre une galerie d'écoulement de 90 mètres. Ces diverses causes rendant enfin l'épuisement des eaux trèsdispendieux, la mine de la montagne de Feu a été-- abandonnée en 1812. On a employé dans cette année vingt chevaux et quarante-cinq ouvriers, et on n'a extrait que 13,572 quintaux métriques de houille grosse, et 29,260 de houille menue ; au total 42,832 quintaux métriques. G. Territoire du Mouillon et de Gravenand. Ces deux territoires, séparés par un banc de rocher ( probablement un filon ), ont pendant long-temps renfermé les mines les plus impor-
tantes des environs de Rive -de - Gier. On y compte plus de trois cents puits abandonnés, dont quelques - uns étaient encore en activité . en 1812. Ici la couche principale avait une puissance variable de 2 à 8 mètres. Elle est presque entiè-
rement épuisée, ou ce qui en reste dans les
vieux travaux est noyé et entouré de décombres ina-ccessibles.
La seconde couche appelée Bdtarde , exploitée par un moins grand nombre de puits, est encore intacte en quelques points; sa puissance est de 2 à 3 mètres. On pourra en reprendre l'exploitation avec avantage quand les