Annales des Mines (1816, série 1, volume 1)
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EMPLOI COMPARATIF
un sens un peu incliné, afin que l'air pût y pénétrer.plus facilement et qu'il n'en réi,ultàt aucune obstruction dans la grille; l'espace qu'occupaient ainsi la tourbe et la houille dans chacune de leurs chauffes , équivalait aux de celui compris entre les barreaux de la grille et
le cul de chaque chaudière dans la partie la plus basse. Avant de commencer l'opération, on a tenu compte de la pesanteur de l'air extérieur à l'aide d'un baromètre à large cuvette,, dont
l'index correspondait à (27.p. i 1.) ; le mercure a monté dans le courant de l'opération, d'une
ligné, au moment même oh un coup de ton-
nerre s'est fait entendre; on a ensuite plongé le tube d'un thermomètre à mercure dans l'eau de chacune des chaudières, et l'on a eu, pour celle en cuivre rouge, 150. division de Réaumur, et pour celle en cuivre jaune 13..1. Cette différence pouvait provenir de ce que la première chaudière était plus exposée à l'air que la deuxième, et qu'en outre la toiture qui la recouvrait était percée de manière à donner passage à la grêle qui est tombée peu de temps avant la mise à feu. Le même thermomètre exposé à l'air libre a indiqué in()+,.; à l'égard du degré d'humidité de l'air, on n'a pu l'apprécier rigoureusement faute d'un hygromètre, maison a remarqué que l'air était d'autant plus humide que Vatmosphère était plus chargée de nuages qui fondirent fréquemment en eau.. Ces observations une -fois terminées, on a mis le feu en même temps sous chacune des deux chauffes, à l'aide d'un bbuchow de paille qui a servi à allumer la bourrée, et par suite la
DE LA HOUILLE ET DE LA. TOURBE.
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houille et la tourbe; il était alors une heure un quart. Les deux chauffes sont restées découvertes afin de déterminer pour l'une et pour l'autre le maximum de consommation du combustible de chaque espèce. L'ouvrier appliqué au foyer à houille a chargé et entretenu sa chauffe, comme il a coutume de le faire pour amener l'eau au bouillon, et un autre habitué à l'usage de la tourbe pour les fours à chaux cuite avec ce combustible, a aussi chargé progressivement la tourbe dans la chauffe destinée à la recevoir, de manière à entretenir une chaleur convenable; l'un et l'autre ont eu soin de décrasser la grille à Mesure que le besoin l'exigeait, cette manipulation devenant sur-tout nécessaire à la combustion soutenue de la houille. A. deux heures on a pesé de nouveau 25k.de tourbe; et, à deux heures 53', i.ok ont été jetés dans le fourneau, ce
qui porte le volume total de la tourbe jetée
'dans le fourneau à 474,15 décimètres cubes. Le thermomètre plongé à différentes époques dans l'une et l'autre de ces chaudières, a fourni les résultats exposés dans le tableau de la page 23o. Aussitôt après que le thermomètre a eu indiqué 79"-1 (i) pour chacune des chaudières, on a arrêté le feu de la chauffe correspondante,
et l'on a retiré la matière encore en ignitiou (.1) On a pris ce terme (79,1=, ) pour celui de l'ébullition; le mercure ne montant plus dans le thermomètre, et l'ébul-lition se manifestant àsros bouillons qui s'échappaient pardessus les bords.
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