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SUR LE TERRAIN

DES ENVIRONS DE PARIS.

courtag,non , dénomination qui vient de ce que M. de Courtagrion avait formé, dans le château de ce nom, la première collection considérable de ces coquilles; car elles sont tout aussi abon-

d'autres, ses grains sont assez adhérens ; et comme ces différens degrés de cohésion se

dantes et plus faciles à récolter à Fleuly-la_Rivière et à Arec qu'à Counagnon. On sait que ces coquilles sont en général les mêmes que celles de G »gnon ; on ne croirait pas que deux dépôts aussi éloignés l'un de l'autre pussent

se ressembler à ce point (1), car, à quelques exceptions près, ce sont les mêmes .espèces réparties à-peu-près de la même manière. Mais, sous le rapport de la conservation, les coquilles de Courtagnon l'emportent sur celles de Gri-

gnon; elles sont plus dures, Moins blanches, et ont un aspect nacré qui rappelle les coquilles fraîches. Le calcaire grossier qui les renferme .à une teinte jaunâtre, qui approche, un peu plus de la couleur d'ocre qu'a. Grignon; dans certaines parties, il est absolument friable dans .,

(1) On peut dire que le dépôt de coquilles' observé à Grignon n'a été si célèbre que par le nombre, la belle conservation des coquilles qu'il renferme, et la facilité de les retirer entières; Mais la couche dont ce dépôt fait partie ne manque dans aucun des lieux ois se présentent même des lambeaux de calcaire à cérites, ci elle s'étend peutêtre à des distances plus considérables qu'on ne le soupçonne. Ce n'est pas ici le lieu de donner des preuves de cette opinion; non seulement dans le bassin de Paris, mais aussi sur ses lisières, ors retrouvera la couche de Grignon toutes les fois qu'on percera entièrement le calcaire à Cérites; cette couche, il est vrai, ne frappera vivement les observateurs, que quand, étant friable, on pourra en retirer des coquilles entières comme à Perne; au Vivra y, près Liancourt; au mont Ouen et ati mont. Javoult, près Gisors; à Septeuil, au S.-0*. de Mantes, etc. (Note du Rédacteur.)

trouvent disposés irrégulièrement dans la même

masse, on dirait que les parties dures doivent cette propriété à l'infiltration d'une espèce de gluten calcaire (1). Catcaireet Au-dessus de ce calcaire d'apparence sablon- marnes sans neuse , on voit des couches de calcaire corn- cotrines. pacte, blanc, solide, alternant, dans les parties supérieures, avec des marnes verdâtres. Je n'ai

pu apercevoir de coquilles en place dans ce terrain ; j'ai seulement trouvé des fragmens détachés de calcaire blanc qui renfermait des moules intérieurs de cyclostoma munzia, et que je crois, d'après plusieurs indices , appartenir aux couches inférieures. On emploie aussi dans ces Cantons , principalement aux environs de Dormans, des pierres de taille qui renferment une grande quantité de cerithiztrn lapidum. C'est

un calcaire blanchâtre, à grain fin, un peu

caverneux à la manière du calcaire d'eau douce,

et qui m'a paru provenir de couches placées entre le véritable calcaire à cérites et celui qui contient les cyclostomes; comme il ressemble beaucoup plus à ce dernier; qu'au calcaire marin ordinaire , je serais tenté de croire qu'il a aussi

été formé dans l'eau douce, et que ces deux bancs appartiennent au même système de couches

(1) Ces rognons calcaires solides, restant en saillie sur les parois verticales des couches friables, souvent comme pénétrés d'infiltration de 'calcaire spathique, qui donne à leur

cassure un aspect chatoyant, se trouvent trèsfréquemment dans ces assises friables et inférieures du calcaire à cérites , et se voient à Grignon; à la descente de BeaumontsurOise; à Meudon; à Issy, etc., etc. (Note du Rédacteur.)

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