Annales des Mines (1816, série 1, volume 1)
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SUR LE TERRAIN
que le elicart de Mantes-la-Ville, décrit à la page 229 de la Géographie mirzétalo2ique des environs de Paris (1). (1) Je remarquerai ici que beaucoup de circonstances géo-
logiques, jointes aux ressemblances zoologiques, inc font soupçonner que le cerithium lapidum devrait être rangé avec les potamides de M. Brongniart, ou cérites des terrains d'eau
douce. Cette coquille, qui diffère trèspeu du Potanzides se Lamarkii , me semble avoir cela de particulier, trouve dans les dernières coaches marines et dans les premières
assises du terrain d'eau douce, et qu'elle est le seul fossile du terrain marin qui existe réellement en place dans celui d'eau douce.
J'ajouterai à cette occasion que j'ai observé à Etampes un potamide qui me parait plus effilé, et à tuberculS moins prononcés que le Potamides Lamarkii. Je crois qu'on pourrait le regarder comme une espèce particulière, ou variété principale, qu'on désignerait par le nom de P. acuminatus. Il se trouve dans du calcaire blanc, qui forme la partie supérieure du terrain d'eau douce ; il est ordinairement transformé en silex blond, et souvent attaché à des rognons de cette substance (*).
Ce même gîte présente aussi de véritables P. Lamarkii , qui forment une espèce de dépôt au milieu d'un banc, dont la partie supérieure consiste en un calcaire compacte gris de fumée, assez foncé, et la partie inférieure en un sable légèrement agglutiné coloré en brun par une matière charbonneuse. Ce banc, placé audessous du calcaire blanc, repose immédiatement sur un puissant dépôt de grès et de sable blanc sans coquille, et peut être comparé au banc de glaise feuilletée décrit dans l'ouvrage de MM. Cuvier etBrongniart, page 222.
Je crois que le P. Lamarkii et le P. acunzinatus n'ont () Cette observatiOn de M. °malins d'Halloy s'accorde parfaitement avec celles que nous avons fiiites depuis la publication de notre géographie des environs de Paris, sur les assises supérieures des bancs puissdns de grès qui se voient aux environs i:'Epernon. Ces assises renferment des coquilles turbinées semblables à des
Cérites, qui sont des potamides, et qu'on voit réunies dans le znêrno lieu avec des lymuées, etc. (Note du Rédacteur.)
DES ENVIRONS DE PARIS.
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Les marnes vertes sont recouvertes par un Calcaire à autre calcaire également blanc, mais un peu lyrnnées,ctc. moins compacte que le précédent, qui présente les cavités tubuleuses caractéristiques de certaines parties de la formation d'eau douce, et qui renferme une grande quantité de coquilles où l'on distingue notamment deux espèces de
limnées et un petit amphibulime BRONG.)
.Bulimus
Enfin le tout est surmonté par- les meulières Meulieirss coquasans coquilles avec les sables et argiles qui les sans les. accompagnent ordinairement et qui recouvrent tous les plateaux des environs. Cet ordre de superposition, déjà digne d'attention par la série de couches qu'il présente,
est encore plus remarquable par la constance et l'uniformité avec lesquelles il règne dans tout
le pays qui s'étend de Château-Thierry jasqu'auprès de Reims. Je regarde toute la portion de ce terrain
Ces trois
terplacée au-dessus du calcaire à cérites, comme derniers rains sont appartenant aux formations d'eau douce, ce qui de farm atiOT1 d'eau douce.
encore été observés que dans le second terrain d'eau douce, tandis que le C. lapidum n'a pas été vu au-delà des assises inférieures du premier terrain d'eau douce. Le calcaire blanc d'Etampes contient, outre les potamides, des lymnées , des planorbes et une coquille qui, jusqu'à présent, n'a été observée que très-rarement; c'est le cyclostome que M. Bi-ongniart a décrit sous le nom de C. elegans antiquum. Les nombreux individus que j'y ai observés m'ont paru constamment plus épais et plus raccourcis <Jute ceux.' de l'espèce vivante; de sorte que. je crois qu'on devrait les considérer comme une espèce différente, qu'on pourrait désigner Par le nom de C. crassatum: Ce cyclostome n'a encore été rencontré que dans le second terrain d'eau douce, tandis que le C. Mumia est le fossile caractéristique de la première formation.'