Annales des Mines (1816, série 1, volume 1)
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SUR LE TERRAIN e48 ti°11 géegramations principales du bassin de Paris malgré phique
leur superposition successive, ont une véritable géographique, ce qui divise jusqu'à "ivise ain enlel"é-' r ces terrains gions siques.
phy- un certain point la contrée en régions physignes, qui se distinguent par leur aspect et
par leurs productions agricoles. Pays au On a pu remarquer d'abord que le calcaire n°rd dedela à cérites domine dans la partie du bassin qui Marne et est au nord de la Marne et de la Seine, et dans la Seille.
une large bande au sud de cette rivière entre Versailles et Houdan. Or, si l'on considère ce pays sous le rapport physique et agricole, observera que c'est un sol inégal sillonné par nature beaucoup de vallées et de vallons, assez sèche, où la culture est très - variée et se distingue par la production de beaucoup de vins.
Brie.
eeauce,
Le pays entre la Marne et la Seine, qu'on
connaît sous le nom vulgaire de Brie, est au contraire humide et couvert d'étangs, ce qui est dû aux argiles qui accompagnent le calcaire siliceux et les meulières dont le sol est reconvert presque par-tout. Le terrain sableux de la seconde époque marine n'a pas, comme terrain dominant , une '.étendue géographique assez considérable pour. constituer une région physique ; mais tous les plateaux où il est à découvert présentent de vastes forêts. La Beauce, ou le grand plateau de calcaire d'eau douce entre la Seine et la Loire, est re-
tmarquable par son uniformité et sa culture presque exclusivement en graines céréales.
Gâtinais.
Le dépôt sableux qui recouvre le calcaire
d'eau douce, constitue au sud-est de la Beauce une région particulière qui correspond au pays
DES ENVIRONS DE PARIS,
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nommé vulgairement Gdtinais , contrée basse, humide, peu fertile, et généralement couverte de forêts. Ce même dépôt sableux, mélangé avec le limon d'attérissement de la Loire, détermine Je long de ce fleuve, depuis Orléans jusqu'à Blois, l'existence d'un vignoble si considérable, qu'on peut le regarder comme une petite région physique qui sépare la Beauce de la Sologne. Ce qui vient d'être -dit sur la constitution Forme des physique et g-éologique de la partie du bassin leditecsie située au sud de la Seine, suffit déjà pour faire seine. pressentir celle des limites clans ces contrées. Je me bornerai donc à les indiquer d'une manière rapide. On a vu dans l'ouvrage de MM. Cuvier et Brongniart, que ces limites se détachaient encore assez nettement de Mantes à Epernon ; il aitta
en est de même jusqu'au- delà du Gué-detongroi, à l'est de Chartres , où la rive droite de la Voise présente un coteau très -prononcé qui constitue la bordure des formations parisiennes, vis-à-vis la plaine crayeuse des environs de Chartres. Cette plaine, de même que celles au nord de la Seine, est d'abord basse et unie et tend à se relever vers les collines du Perche. Les limites se dirigent ensuite vers le sud-
ouest, passant près de Bonneval, suivent, à
une certaine distance, les bords du Loir jusque vis - à - vis de Vendôme, d'où elles se replient
sur Blois. Mais il n'y a plus ici de véritable
démarcation physique ; le sol du terrain parisien y est presque au même niveau que la plaine de craie, circonstance qui vient de ce que toutes