Annales des Mines (1816, série 1, volume 1)
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SUR LE TERRAIN
DES ENVIRONS DE PARIS.
les formations inférieures ont cessé ainsi qu'on l'a vu ci-dessus. Il devient ensuite très-difficile d'assigner les véritables limites du terrain parisien au sud de
tout, s'étend à des distances considérables ; j'ai déjà eu occasion de faire voir qu'il remontait le long des bords de la Loire et de l'Allier et sur les plateaux du Berry (i). On sait même qu'il forme un nouveau bassin très-étendu dans la Limagne d'Auvergne. On le retrouve, mais en plus petite quantité, du côté de Tours et du Mans. La seconde formation marine forme aussi des lambeaux isolés au - delà des limites du bassin; du moins je crois pouvoir rapporter à cette for-. mation les dépôts de grès blancs qu'on trouve dans les prairies de Picardie et jusque dans les départemens du Nord et de Jemmape, de même que ceux qui existent dans les pays de craie entre la Seine et le Loing. L'argile plastiqué, sous la forme de terres noires Friteuses, se trouve également par lambeaux détachés sur le terrain de craie au nord de la Seine; et il paraît qu'il y a d'autres dépôts argileux très-éloignés du bassin de Paris, et qui, quoique placés sur des terrains plus anciens que la craie pourraient bien appartenir à cette for-
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la Loire, parce qu'il s'y perd sous le dépôt
sableux d'origine indéterminée que j'ai indiqué ci-dessus. Cependant quelques affieuremens et le travail artificiel des carrières , manifestent le calcaire d'eau douce tout le long de la rive gauche de la Loire, depuis Blois jusqu'à Cosne; mais avec cette différence que la craie qui était tachée dans la partie septentrionale de la Sologne par le sable, se relève au-dessus de Gien,
et forme sur les deux rives de la Loire des
coteaux assez prononcés, qui encaissent la petite pointe que le terrain de calcaire d'eau douce fait le long de ce fleuve, depuis Gien jusqu'à Cosne ; de sorte que le terrain parisien qui domine pendant si long-temps la formation de la craie, qui ensuite se confond avec elle sous un même niveau, vient enfin se terminer dans une vallée plus basse que les collines de craie qui l'entourent.
Si nous reprenons, à partir de cette extrémité sud-est, la suite des limites du bassin de
Paris, nous verrons qu'elles ne se détachent pas beaucoup mieux le long du canal de Briare que dans le voisinage du Loir, mais qu'elles se relèvent ensuite au nord de Montargis, et sur-tout aux environs de Nemours, où reparaissent les grès sans coquilles. 'Telle est l'étendue du bassin de Paris consiLes terTains d'eau déré en masse; car les diverses formations qui «louce, la seconde for- le composent prolongent des ramifications plus .iaticm rue et l'ar-"a- ou moins étendues au-delà des limites que je gile
viens d'indiquer. Le terrain d'eau douce, sur-
251 que s'étendent hors des limites
du bassin.
mation.
Le calcaire à cérites proprement dit parait, Le calcaire cérites , au au contraire, circonscrit dans les limites du àcontraire, y bassin de Paris ; et c'est là une circonstance très- est circonscrit. remarquable dans l'histoire de cette formation; du moins je ne l'ai pas encore observé ailleurs, quoique je me sois attaché à vérifier les points où les ressemblances minéralogiques avaient fait annoncer l'existence de ce terrain, et où j'ai reconnu les formations calcaires plus anciennes que la craie proprement dite, qui prenaient la (1) Journal des Mines, tome XXXII , page 45.