Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1816, série 1, volume 1)

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SUR LE TERR AIN

texture grossière et la couleur jaunâtre de la pierre à bâtir de Paris (t). Je terminerai ce mémoire par quelques dé-

tails sur la formation de la craie, quoique, après la belle description que renferme la minéralogie géographique des environs de Paris, il ne reste plus rien à dire sur la craie ordinaire ; mais les assises inférieures de cette grande formation étant en contact avec la partie méridionale du bassin de Paris , je crois qu'il ne sera pas déplacé de faire connaître ici ces modifications. Des couches plus ou moins différentes de la Parties in. férie"resde véritable craie, par leurs caractères minéralola formation de la craie. gigues, par leur nature chimique et même par des fossiles particuliers, séparent ce terrain de l'ancien calcaire horizontal, mais se rattachent (t) Tel est le cas de tous les calcaires qui existent audelà de la ceinture de craie qui entoure le bassin de Paris, soit du côté de Caen, de Tours, de Bourges, ou bien en Bourgogne et en Lorraine.

C'est également à tort qu'en 18°8 (Journal des Mines, tome XXIV, page 154), j'avais considéré le calcaire de Maëstricht comme plus nouveau que la craie proprement dite ; c'est, au contraire, la modification d'ancienne craie, dônt je vais parler sous le nom de tuffeau. A la vérité, ce tuffeau, ou craie grossière, est superposé à une craie à grain fin, ainsi que je l'avais annoncé; mais cette dernière craie ne doit pas être considérée comme la véritable craie, et sa nature marneuse , ses alternatives avec des bancs d'argile, concourent, avec sa position, pour indiquer qu'on doit la rapporter à ce terrain argileux, dont je vais parler comme terminant la for:mation de la craie. On a aussi cité, comme calcaire à cérites, des échantillons que M. de Maulny avait recueillis dans les environs du Mans ; mais ces échantillons ont tous les caractères du calcaire d'eau douce, et les coquilles qu'ils recèlent sont des potanaides. Ils n'ont été trouvés qu'en fragmens isolés sur le sol auprès du petit lambeau de terrain à lymnées , planorbes, etc., qui existe à peu de distance du Mans,

DES ENVIRONS Dr PARIS.

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la craie proprement dite par des nuances insen-

sibles. On peut distinguer dans cette série de passages les quatre modifications suivantes la craie à silex pâles; 2". le tuffeau ou craie Leurs divigrossière souvent chloritée; 3°. les sables et les stii.°,11,syrtèqmuca; grès de la craie qui sont presque toujours mé- 0.11 modi.fic?.langés de calcaire; 4°. l'argile grisâtre, ordinairement marneuse, rarement plastique, et d'autres fois chloritée. Les passages et les alternatives de ces diverses modifications l'une dans l'autre, ne permettentpas de déterminer leur ordre de Superposition d'une manière bien constante. Ou peut cependant remarquer que généralement la craie à silex pâles est la plus nouvelle, et qu'elle précède la craie ordinaire à silex foncés, dont quelquefois elle ne se distingue pas sensiblement; qu'au contraire , terrain argileux est le premier terme de la for-

mation, et qu'il y a même une partie de ce

terrain qui appartient plutôt à l'ancien calcaire horizontal qu'a l'ancienne craie. Les fossiles sont très-abondans dans ces divers .,Leurs fos-

systèmes : les uns, tels que les oursins, sont les si' mêmes que ceux de la craie ordinaire; d'autres, comme les ammonites, sont semblables à ceux du calcaire alpin; il en est, comme les bélemDites, les ténébratules, etc., qui leur sont communs avec la craie et le calcaire alpin ; ceux qu'on peut citer comme caractéristiques, tant par leur abondance dans ces systèmes que par leur rareté, peut-être même leur absence totale des autres terrains, sont la gryphée orbiculaire et une grande coquille rapportée au genre spondy le. L'immense bassin crayeux qui s'avance comme

un golfe dans le nord-ouest de la France, pré- elles

dont for-

sente ces diverses modifications d'ancienne craie ment le "1.