Annales des Mines (1816, série 1, volume 1)
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SUR LE TERRAIN
toujours blonds, passant souvent à la variété cornée, quelquefois au jaspe et au grès calcarifère. Les fossiles y sont fort abondans et extrêmement variés ; on y distingue sur-tout la gryphée orbiculaire. La puissance que prennent ordinairement les couches de tuffeau, la facilité de leur exploitation, le double avantage qu'on en retire pour la bâtisse et l'amendement des terres, y ont déterminé le creusement d'immenses carrières quelquefois habitées par de
modernes troglodytes. Ces carrières font un des
caractères particuliers de ce terrain, qu'on retrouve dans les tuffeaux de la Meuse-lnférieure , aussi bien que dans ceux des bords de la Loire.
Le tuffeau de Touraine est recouvert par
une couche épaisse de sable, rempli de silex blonds, et quelquefois mélangé d'argile, qui n'est que de la craie sableuse lavée par les eaux ; et c'est à ces deux systèmes qu'est dû le contraste que présente la situation agricole de cette contrée. Lorsque le sol est assez entamé pour mettre la couche du tuffeau au jour, il devient d'une fertilité admirable et justifie bien l'épithète de jardin de la France qu'on lui a donnée. Mais les plateaux recouverts de sable et de silex sont absolument arides, et ne présentent que de vastes landes (1). (1) Le falun qui se trouve sur quelques-uns de ces plateaux, et contribue, comme on sait ,à les fertiliser, est un dépôt particulier beaucoup plus moderne que lé tuffeau. Les coquilles qui le composent, dont M. de Tristan, naturaliste instruit, prépare une description, ont beaucoup de rapports avec celles du calcaire à cérites de Paris. Mais le faIun, de Touraine diffère de cette dernière -formation, eu ce qu'il ne passe point à
l'état pierreux, et ne présente, comme l'avait déjà(.. observé
Réaumur, que des débris de coquilles plus ou moins brisées. On trouve encore, sur le sol de cette contrée ; des lambeaux
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NVIRONS fitP.A.MS.
259 On sait que la Sologne est une région' basse, marécageuse, peu fertile et de nature sableuse, située au sud de la Loire et à l'est de la Touraine sa partie méridionale appartient encore très-clairement à la formation de la craie; on y reconnaît aisément les mêmes sables mélangés de silex non roulés,: qu'en Touraine. a seulement cette différence ,que le sol y Ilesty
sologite8
moins entamé, que par conséquent le tuffeau. paraît plus rarement à découvert, et qu'enfin ce tuffeau moins bien caractérisé, se rapproche davantage de la craie marneuse. Sablé of Mais la partie de contrée, qui est au nord de la Saudre , estcette recouverte d'un dépôt détletiltée
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sableux dont l'origine n'est pas aussi facile terminer. Ce sable est le même que celui à dé- fl,tuirLergr: dont s e n j'ai parlé. ci-dessus, comme recouvrant: le cal- a a 'aleeeà caire d'eau douce du Gâtinais, c'est:à4ire qu'il est formé de grains arrondis ou globuleux, de quartzordinairement blanc, sotivent très-gros, quelquefois très-fins; il est accompagné de quelques fragmens de quartz hyalin, communément blanc, rarement grisâtre, et de silex brun jaunâtre, les uns et les autres plus ou moins arrondis, et qui paraissent-ne se trouver que-dans les parties superficielles'. On a souvent attribué l'origine de ces sables à des, alluvions; mais danàicetteihypothèse , on. devrait y retrouver les débris des diverses roches composent lesterrains des contrées voisines, ainsi que cela a heti, dans le véritable. attérissement ide la.: toireV Ciir.eon reconnaît ires-bien, jusque dans: le sable les. fin miCa' et le t°rticon:
.pluLou moins étendus de terrain d'eau douce soit à l'état de calcaire couuillier; soj à-celui de calcaire siliceux.
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