Annales des Mines (1816, série 1, volume 1)
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- DES tNVIYIONS
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SUR IS
des granites d'Auvergne. il n'existe nulle part un pays assez exclusivement quartait zeux pour que la destruction de ses roches occupu donner naissance aux sables qui nous pent ; et la supposition d'un tel pays entièrement détruit ou caché, est bien plus contraire à ce que nous connaissons de la nature, que l'opinion qui admettrait que ces sables ont été formés tels qu'ils sont, de même que les divers terrains sableux, dont la formation locale est bien démontrée actuellement, tant par les alterTERRAfelspath
natives avec d'autres roches, que par les fossiles qu'ils renferment. La première idée qui se. présente dans cette hypothèse, c'est de considérer les sables de la Sologne septentrionale comme appartenant à la formation de l'ancienne craie, ainsi que ceux de la partie méridionale de cette même région,
de la Touraine, du Perche, etc. L'existence, dans ces derniers, de couches à gros grains
semblables au sable d'entre la Loire et la Sandre, vient encore appuyer cette opinion. Mais d'un autre côté, la présence de ces sables sur le calcaire d'eau-douce des-bords de la Loire et du Gâtinais, celle de petits lambeaux de sables analogues, sur le même calcaire, dans d'autres lieux plus rapprochés de Paris, comme à Etampes , à Rambouillet, etc. ; enfin, certains rapports qu'ils
présentent avec la formation des meulières, pourraient donner l'idée qu'ils sont un dernier terme de la Seconde formation d'eau douce du
bassin de Paris, ainsi que MM. Cuvier et Brongniart l'ont déjà pensé des sables qui se trouvent sur le sommet des collines de Longjumeau (q. (1) Miuéral. géoz. du enyiroas de Fans? page 55.
DI pAnis.'
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J'avoue que je ne pourrais pas encore décider pour l'une .de ces deux opinions plutôt flue pour l'autre, et que si je n'ai pas compris
les pays entre la Loire
et la Sandre dans le
bassin de Paris, je m'y suis déterminé, au défaut de raisons géologiques, par la simple considération de géographie physique, de ne pas démembrer une région aussi naturelle que la Sologne. Il est bon; cependant de remarquer à
cet égard que, dans l'hypothèse que_ tous les sables de cette contrée appartiennent 'à l'ancienne craie ,:-on peut très-bien concevoir leur
extension surie terrain d'eau douce ; car ce dépôt de matières -Meubles situées préçisémen t
au débouché des grands cours d'eau qui desêtre plus remanié par les' eaux que ceux qui se trouvent dans des circonstances différentes; et quelques grandes catastrophes, , par exemple, que celle qui a entonnes animaux des terrains meubles, peut avoir suffi pour rejeter une partie de.ces-Lsables surdaebordure peu élevée du payS de calcaire d'eau 'douce où on les observe actuellement. C'est aussi à des causes de ce genre qu'il faut attribuer la pré-. sence des cailloux ouléS qui se trouvent plus ou moins superficiellement dans ces: sables. La :ceinture crayeuse du bassin dé Paris est, pour ainsi dire , interrompue à l'est de la Sologne par la pointe que le calcaire d'eau douce fait le long de la Loire jusqu'à Cosne , où il se rapproche de l'ancien calcaire horizontal. Mais elle se retrouve au-delà de cette pointe où ces derniers systèmes de la formation déterminent une petite région physique couverte d'arbres , de baies, de prairies, qu'on cendent ,des montagnes, d'Auvergne, aura dû