Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1816, série 1, volume 1)

Calcaire de

rassa,

z25 sition , et forme souvent des montagnes considérables. On remarque que les couches supérieures

breux , sur-tout, des pectinites et des nummulites, enfin, des

argentifère et de calamine. La quatrième chaîne paraît re-

V.ALLE.E DE FASSI.

bancs de jaspe schistoïde (kiéselschieffer); la troisième formation est une grauvvaCke; la quatrième, un schiste argileux ; la cinquième, un gypse blanc ou gris, qui semble situé sous

le schiste; et la sixième et dernière, un calcaire regardé

comme de transition, mélangé de silice et d'alumine, à cassure souvent grenue et écailleuse, d'un gris sombre passant au noir, distinctement stratifié, reposant quelquefois immédiatement

sur les granites paraissant au-dessous de tous les autres terrains cités plus haut, et pourtant contenant des ammo-

nites, aumoins à la montagne d' iE'hlen. Ce calcaire renferme, ,sur une étendue en longueur considérable, des bancs de minerai de fer de plus de cent pieds de puissance. M. Escher ne croit pas que ce terrain puisse être en entier classé comme. (le transition. (Foy. sa lettre àM. Léonhard, Minéralogisches-

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VALdE DE FASSA.

Le calcaire-de Fassa présente, dans plusieurs endroits, tous les caractères d'un calcaire de Iran-

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Tas.chenbuch , 1809, p. 346.) Il réserve ce nom à quelques couchés qui reposent sur le gneiss et le micaschiste. M. Ebel, dans son ouvrage Ueber den Bau der Erde in den Alpen Gebiree, décrit, avec beaucoup de détail, les terrains

calcaires des Alpes. Au sujet de celui situé au sud de la chaîne .centrale, il dit seulement que les couches inférieures sont

poser sur une formation de grès. La grauwacke de la troisième

chaîne contient des fragmens de schiste et de calcaire semblable à celui des deux premières. Il paraît donc en résulter la nécessité de diviser la formation de ces calcaires en deux époques très-distinctes; et cependant, dans un grand nombre d'endroits, les couches de tout le terrain calcaire paraissent constituer un seul tout, être liées d'une manière continue, et

se relever à plusieurs reprises pour former les différentes chaînes. Le calcaire des deux premières chaînes, dit M. Ebel,

est appelé, par les minéralogistes allemands, calcaire de transition; et celui des deux dernières chaînes, calcaire des Alpes. La première dénomination ne peut pas convenir cependant aux couches calcaires du Hohenstaffel, par exemple, qui sont en tout semblables aux calcaires des deux dernières chaînes; et la seconde exprime une inexactitude, puisque le calcaire de transition est aussi partie consti-

tuante des Alpes. M. Ebel ajoute qu'il y aurait moins

d'inconvénient à désigner ces deux terrains sous le nom de

calcaire des Alpes, ancien et nouveau; cependant cette dénomination serait encore défectueuse, puisqu'il existe

plus foncées, et semblables au calaire2eiTaSition. Il divise celui situé au nord equa-tre c a Ine s Les couches de la première chaîne .-stezit superposées au terrain primitif ou au schiste ; celles de la seconde reposent sur le schiste. Le calcaire de ces deux chaînes est remarquable par le mélange d'alumine et de silice qu'il contient par ses couleurs sombres; et d'autant plus sombres, que les couches sont plus inférieures, par les nombreuses 'veines spathiques qui le tra.,versent; la troisième chaîne renferme des banc S de gypse, d'argile, de sel gemme, de grauvvacke et de schiste, ces deux dernières roches au-dessus du gyspe ; la quatrième, des

dans les Alpes d, calcaire primitif. M. Escher et M. Ebel décrivent aussi la chaîne calcaire du Jura, que M. Ebel considère même comme faisant partie des Alpes, et qui, presque parallèle aux autres chaînes, en est séparée, sur une largeur qui varie de 8-3o lieues, par des terrains de grès, de marne et de nagelfluhe , ait-dessous desquels on ne retrouve point le calcaire, mais des roches primitives. Le calcaire du Jura est en général compacte, à cassure imparfaitement conchoïde, gris ou d'un jaune brunâtre, et de teintes plus claires que le calcaire des Alpes. Ses caractères sont très-différens sur-tout de ceux que présente

couchesde grès coloré en vert par la chlorite : les deux dernières chaînes renferment aussi des couches de houille, de stinkstein ,

troisième et quatrième chaînes, ou du nouveau calcaire

de hornstein , de silex et de schiste coticule (ivetzchieffer). Le calcaire en est en général d'une couleur plus claire, et .d'une texture compacte; il contient des débris et empreintes .de poissons et de serpe% de gîtes de minerai de galère

celui des deux premières chaînes; mais plusieurs couches 'des

alpin de M. Ebel, présentent beaucoup. d'analogie avec les couches inférieures du calcaire du Jura. D'un autre côté, on remarque que les premières alternent avec des couches plus foncées et traversées; par de nombreuses veines spathiques,