Annales des Mines (1816, série 1, volume 1)
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MANUEL DE MINRALOCIE.
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MANUEL DE MildRALOGIE.
de plomb sous le nom de traubenerz , est d'après ses recherches, un minerai de cuivre formant une espèce nouvelle; 20. qu'un minéral indiqué précédemment par lui sous le nom. de feste hraune blei niere , et se trouvant avec les blei niere aux mines de Klitsehinskoi, n'est point un minerai de plomb, mais une combinaison d'arsenic et, de fer. M. de Schlottheim annonce qu'il a trouvé, près de Gotha, dans un grès qui se rapporte à la . formation du quader sandstein (et qui est par conséquent postérieur à la seconde formation gypseuse des terrains secondaires ) des empreintes de fougères et d'écorces dei palmier. Ce fait est tellement en opposition avec tout 'ce qu'on connaît jusqu'ici de l'existence dpeuprès exclusive de ces empreintes dans les terrains
de l'ancienne formation
que nous
houillière' douterions de son exactitude, si le nom du savant qui le rapporte ne commandait pas la confiance.
M. de SchlottheigLpense que les rochers de calcaire à caverne (hohlenkalkstein) des environs de Gliicks brunn et de Liehenszein sont une ancienne côte, et probablement un banc de corail de l'ancien monde. 11 décrit avec
détail les fossiles nombreux qui y sont renfermés, et remarque avec surprise l'existence de coraux et d'encrinites dans ce calcaire qui appartient ordinairement , dit - il, à la formation du. Jura ; mais nous ferons observer qu'il paraît constant que tous les calcaires non primitifs renferment des cavernes : les cavernes du Hartz, connues sous le nom Baunzannshohle et de Bic/Mo/de , sont dans un calcaire de trari.
449 si tion ; il en est de même de celles .de '11bew, lesquelles ont été en partie remplies depuis de minerais de plomb et de. fer. M. de Schtottheim a remarqué que les lignites
des terrains de trapp secondaires présentaient des différences marquées avec les 'lignites terreux très-répandus en Thuringe. Les lignites des terrains de trapp pour toit une terre grasse brune qui paraîtont fortnée en partie de basalte décomposé et de bol, et qui renferme beaucoup de blocs de basalte .plus ou moins altérés. Leur bois bittiminenx' se rapproche de la bnizazkohle. On y trouve des gousses très-caractérisées de pistaches, et on remarque dans les couches du toit : Io. une Co-
quille très-semblable à 1' helix viviiyara en grands exemplaires; 20. he7ix plazzorhis c//a, va-
riété semblable à celle figurée dans tin des Sciences, 1814 , décrite pag.le Bulle5; 3'.
Vhelix spirorhis; 4°. quelques autres helix non encore bien reconnues; 5'.
et, ce qui est trèsremarquable, deux espèces voisines du Murex alaco, dont l'une est tout-à-fait semblable à un murex non encore décrit, rapporté par Péron, et appartenant au genre ariezium de Lamarck, l'autre appartenant plutôt au genre znelazzia
du même auteur. Des espèces analogues ne se trouvent que dans les contrées
méridionales, et appartiennent aux coquilles terrestres ou d'eau douce. Dans les lignites terreux de la Thuringe, qui ont pour toit une argile figuline ou plasti-
que (pfee !Mon , tpferthozz), on ne trouve, en fossiles du Sud, que les restes de grands
animaux terrestres ; niais les coquilles sont toutes différentes des précédentes. Ce sont les helix