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Annales des Mines (1876, série 7, volume 5, partie administrative)

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AMÉLIORATION

DE LA

CONDITION DES

OUVRIERS

de 5i5.ii3',o,8, sur lesquels 95.756',25 ont été consacrés aux églises (construction, entretien, frais de culte), et 58o.955',25 aux écoles (construction, entretien, développement des moyens d'iu-l struction, etc.). Il y a lieu de mentionner encore pour la Silésie : 1° Le legs d'Arnold Liischwitz, composé d'un capital de 5.000 th. (n.25o fr.) placé en rentes sur l'État à 51/2 p. 100, et dont les intérêts doivent être distribués aux ouvriers des mines ou des usines, pauvres ou malades; 2° La fondation de Franz von Winkler, composée d'un capital

de 10.000 th. (57.500 fr.) placé en prêts hypothécaires, et dont les revenus sont employés à secourir les ouvriers des mines et des| usines, actifs ou invalides, ainsi' que leurs veuves et leurs orphelins; 3" Et enfin la fondation Frédéric II, qui date de 1869 et dont le capital a été pris sur les fonds de la caisse de secours des mine; de la Basse Silésie; les intérêts de ce capital sont attribués aux ouvriers ou employés des mines particulières, victimes d'accidents, et à leurs familles.

h" CAISSES DE SECOURS SPÉCIALES DES ÉTABLISSEMENTS. — D'ans] les districts de Dortmund, de Breslau et de Halle, il existe su: plusieurs points des caisses de malades, des caisses mortuaires el des caisses de secours spéciales, soit pour tous les établissements ou groupes d'établissements d'un même propriétaire, soit pour m certain nombre d'entre eux. Ces caisses ont été fondées par les propriétaires : tantôt les ouvriers payent une contribution régulière fixée par des statuts et les propriétaires contribuent de leur côté pour une certaine somme, souvent égale à la somme totale versée par les ouvriers; tantôt les propriétaires entretiennent seuls la caisse sans que le fonctionnement en soit réglé par des statuts. Les amendes pour infractions aux règlements, les pfennige (' de salaire non payés, etc., sont partout versés dans ces caisses Lorsque les ouvriers contribuent à l'entretien des caisses de secours, le comité d'administration est presque toujours formé à la fois d'ouvriers et d'employés de la mine; la contribution est tantôt facultative et tantôt obligatoire; dans ce dernier cas, qui est le plus fréquent, l'obligation est imposée aux ouvriers parle règlement de la mine. Les ouvriers versent chaque mois, soit une (') I pfennig = ^ silbergroschen = U',01011.

DANS LES ÉTABLISSEMENTS MINIERS DE LA PRUSSE.

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fraction déterminée de leur salaire, en général i pfennig par thaler ( ), soit une somme fixe variant de - à 3 sgr. (o',o62 à \3bo/ 2 o',575), et le plus souvent égale à 2 1/2 sgr. (o',3i2), avec un droit d'entrée une fois payé de 5 sgr. (o',625). Plusieurs de ces caisses donnent aux malades des suppléments de salaire de 8 à r w£ sgr. (i',oo à i ,î5) par jour. «Dans les mines qui n'ont pas de caisse de secours spéciale, les amendes sont cependant distribuées aux ouvriers nécessiteux ou aux familles des ouvriers victimes d'accidents. Dans quelques établissements, des secours sont payés aux ouvriers pauvres et malades directement par la caisse de la mine. On ne pourrait citer que très-peu de cas où les propriétaires ne fassent rien pour compléter les services rendus par les associations ouvrières réglementaires. On compte en Westphalie 55 caisses spéciales de secours, auxquelles contribuent environ 26.000 ouvriers. "HDans le district de Halle, quelques-unes de ces caisses se composent à la fois d'une caisse de secours pour les malades et d'une caisse de retraites. '.§fi a été établi en Silésie des associations de prévoyance pour les ouvriers des usines, tout à fait semblables aux associations des ouvriers mineurs; tantôt elles comprennent tous les ouvriers d'un groupe d'établissements industriels, quelle qu'en soit la nature; tantôt les ouvriers des usines seulement. Dans l'un des principaux groupes d'établissements (Gràflicli Scliaffgolsch'sclie Werkc), il existe en outre une caisse spéciale de secours pour ies orphelins. II. — Assistance directe des propriétaires. A. — En vue du bien-être matériel des ouvriers.

mk LOGEMENT DES OUVRIERS. — a). Construction, par tes propriétaires, de maisons à louer aux ouvriers. — Le développement de l'industrie houillère dans les dix dernières années a eu pour conséquence une telle augmentation de la population ouvrière qu'il a fallu faire les plus grands efforts pour aider les ouvriers à s'établir dans le voisinage des exploitations. C'est dans les districts houillers de Haute Silésie, de Westphalie et des provinces rhénanes qu'on a fait le plus et qu'on est arrivé aux meilleurs résultats; il faut citer également les districts métallifères du Mansfeld, de Kommern, de Uambeck, où les mines sont entre les mains de compagnies très-puissantes. DÉCRETS,

1876.

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