Annales des Mines (1876, série 7, volume 5, partie administrative)
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CIRCULAIRES.
blication de ce règlement, la loi d'organisation du i3 mars 1875 avait déterminé une composition nouvelle du bataillon d'infanterie, dont l'effectif de guerre a été réglé comme ci-après : 18 officiers, 1.006 hommes de troupe; 5 chevaux de trait; 2 voitures à 2 roues; 5 voitures à
h roues.
Le nombre de wagons ou de trucs de chemins de fer nécessaire pour transporter cette unité tactique, dont il est essentiel de ne pas scinder les éléments, serait de Z12 et pourrait même s'élever à/i5, lorsque le train emmènerait, avec l'un des bataillons, l'étatmajor du régiment. Ce chiffre de hb ne constituerait pas, d'ailleurs, une limite extrême, attendu que, d'après un tableau dressé par l'état-major général, le transport d'un bataillon du génie exige Z19 véhicules. Mon collègue demande, en conséquence, que le nombre de wagons pouvant entrer dans la composition des trains de troupe soit fixé à cinquante.
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CIRCULAIRES.
fixer à 5o véhicules, non compris la locomotive et son tender, le nombre maximum des wagons pouvant entrer dans la composition des trains de troupe, dont la vitesse de marche n'excéderait pas 5o kilomètres à l'heure. J'ai adopté cet avis par décision de ce jour. Je vous prie, messieurs, d'adresser à vos chefs de service des instructions conformes à cette décision et de les inviter à en prendre note sur l'exemplaire du règlement du 1" juillet 187/1 qu'ils ont entre les mains. Je vous serai, d'ailleurs, obligé de m'accuser réception de la présente dépêche. Recevez, messieurs, l'assurance de ma considération très-distinguée. Le Ministre des travaux publics. Pour le Ministre et par autorisation :
Le Conseiller d'Etat, Directeur général des ponts et chaussées et des chemins de fer, DE
FRANQUEVILLE.
J'ai soumis l'affaire à la commission des règlements de chemins de fer. La commission, après avoir reconnu que la demande de M. le ministre de la guerre était parfaitement justifiée au point de vue militaire, l'a examinée au point de vue technique. Sous ce rapport, la commission fait remarquer que, par leur composition et leur marche lente, les trains militaires ont bien plus d'analogie avec les convois de marchandises qu'avec les trains de voyageurs, et qu'il importe, dès lors, seulement de ne pas fixer un nombre de véhicules qui dépasserait la résistance des attelages et la puissance de traction des machines. La commission constate, d'ailleurs, que c'est dans cet ordre d'idées qu'ont été rédigés les règlements de certaines nations étrangères. Il lui paraît inadmissible que le même régime ne soit pas établi en France. Enfin la commission rappelle que, dans la dernière guerre, les compagnies de l'Est et de la Méditerranée, qui ont eu à effectuer rapidement des transports considérables de troupe, ont admis jusqu'à 75 véhicules dans plusieurs trains, sans qu'il en soit résulté un seul accident. Il est donc permis de dire que l'expérience a prononcé sur la question. La commission a, en conséquence, exprimé l'avis qu'il y avait lieu de modifier la décision ministérielle du 9 février 1870 et de
Production et consommation des combustibles minéraux en 1875,
A M.
, Ingénieur en chef des mines. Paris, le 18 août 1876.
Monsieur, j'ai l'honneur de vous transmettre, par le courrier de ce jour, les états statistiques n° 1 et n" 2, sur lesquels devront être portés, pour l'année 1875, les documents qui concernent la production et la consommation des combustibles minéraux. L'état n° 1 doit indiquer les noms des diverses mines de houille exploitées ou inexploitées dans chaque département, le nombre et la puissance des machines à vapeur employées sur les travaux, le nombre et le salaire des ouvriers occupés, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur des exploitations, enfin le poids, la valeur et le prix moyen de vente des combustibles extraits. L'état n° 2 concerne la consommation ; il a pour objet de faire connaître le poids et la valeur des combustibles consommés, répartis entre les catégories d'emploi que l'administration est dans l'habitude de considérer séparément. Je désire que les états dont il s'agit me soient adressés dans la première quinzaine de novembre, et je vous prie de prendre les mesures nécessaires pour que ce délai ne soit pas dépassé.