Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1877, série 7, volume 6, partie administrative)

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CIRCULAIRES.

ront a figurer sur les états d'exploitation des mines ; mais on cessera d'y inscrire les machines à violettes, dont le nombre diminue tous les ans et qui n'ont plus d'importance. Il est beaucoup plus utile de connaître le nombre.des puils d'extraction en activité sur les houillères; ce renseignement nouveau, parfaitement connu des ingénieurs pour chaque département, devra être porté annuellement sur l'état n" i. Les appareils à vapeur installés souterrainement feront aussi l'objet d'une mention spéciale, à la colonne des observations. Dans un ordre d'idées plus général, il est également utile que les états statistiques fassent clairement ressortir les établissements miniers ou métallurgiques, les machines, les fourneaux ou autres appareils, etc., qui ont été créés ou mis en service durant l'année. Je recommande aux ingénieurs de signaler à l'encre rouge, sur les divers états, toutes les installations nouvelles. L'état n" i a été divisé, pour plus de clarté, en deux parties:1a première, relative à l'exploitation des combustibles minéraux; la seconde, à l'exploitation de la tourbe. Les renseignements demandés par cet état n'ont pas sensiblement varié depuis i83i et ne motivent point, à proprement parler, de nouvelles explications. En ce qui concerne la tourbe, les résultats statistiques à fournir sont notablement simplifiés. Il sera particulièrement nécessaire de déterminer avec précision pour les tourbières, dont les produits se comptent habituellement à l'hectolitre, le rapport du volume de la tourbe sèche à son poids, celui-ci devant seul être inscrit sur l'état : ce rapport sera indiqué dans la colonne des observations. L'état n° 2, comprenant le résumé du mouvement et de la consommation des combustibles minéraux par département, m'a paru comporter un changement complet de cadre. Depuis 1837, année où ce résumé a pris place dans la collection des états statistiques, les chemins de fer ont entièrement transformé le mouvement des combustibles, qui n'empruntent plus Jes routes que pour une faible part, en se rendant du carreau des mines sur les lieux de consommation. Les sources d'information se sont très-avantageusement modifiées; il importe de n'en négliger aucune pour cette partie, l'une des plus délicates et en même temps des plus intéressantes, de la statistique de l'industrie minérale. Elles sont distinguées nettement sur l'état dont il s'agit, où l'on inscrira, dans des colonnes spéciales, les quantités des combustibles des divers bassins, indigènes ou étrangers, transportées parles chemins de fer, par les routes, par mer ou par les voies navigables, particulièrement par les canaux.

CIRCULAIRES.

Il conviendra généralement que vous preniez vous-même le soin j réunir les chiffres relatifs au transport des houilles par les voies errées et navigables, et, pour les départements frontières, ceux es importations et des exportations. Vous vous adresserez à cet effet aux compagnies de chemins de fer, aux ingénieurs en chef 'es ponts et chaussées, aux directeurs des douanes, qui s'empreseront, je n'en doute pas, les uns et les autres, de vous prêter leur concours le plus efficace, en vous communiquant les renseigneents précis qu'ils-ont naturellement à leur disposition. Il s'agit, en effet, d'un des intérêts essentiels de notre industrie et de notre commerce ; l'utilité de connaître avec exactitude le mouvement et a consommation des combustibles minéraux ne saurait être méconnue de personne. La nécessité de convertir le coke livré à la consommation en une quantité correspondante de houille, pour permettre d'apprécier à sa juste valeur le rapport de la production de nos mines à la quantité dont nous avons besoin pour notre consommation, entraîne une distinction indispensable entre le coke et les autres combustibles. Les observations placées en tête de l'état indiquent le procédé à suivre, pour tenir compte de cette nécessité, et expliquent ce qu'il faut entendre par les expressions total brut et total transformé, qui y figurent pour la première fois. Il est à peine besoin d'observer que la consommation totale du département comprend nécessairement les combustibles minéraux consommés par les chemins de fer et par les bateaux à vapeur. La tâche des ingénieurs ne se borne point à déterminer les quantités consommées. Il faut, en outre, fixer le prix moyen de la tonne de combustible provenant des divers bassins sur les lieux de consommation. Les calculs de moyennes conduisant à cette fixation, en partant d'éléments certains aussi nombreux que possible, ne sauraient trouver leur place dans l'état, mais ils ne doivent pas moins être faits avec un soin scrupuleux. Il serait impossible autrement de déterminer avec exactitude les prix moyens des combustibles minéraux dans chaque département et de tirer profit de l'étude de leurs variations. La manière dont on procédera dorénavant pour obtenir les quantités de combustibles minéraux consommés me permet de dispenser les ingénieurs d'indiquer, comme cela leur était demandé les années précédentes, en regard des lieux principaux de consommation, les produits de chaque bassin, distingués suivant leurs emplois. Ces renseignements, fort difficiles â recueillir, n'étaient pas susceptibles, pour la plupart, d'être donnés avec