Annales des Mines (1880, série 7, volume 9, partie administrative)
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CIRCULAIRES.
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en harmonie avec l'ensemble des signaux et moyens d'avertissement en usage sur le même réseau, A émis l'avis: i" Qu'il n'y avait pas lieu d'édicter de nouvelles mesures générales applicables à tous les passages à niveau, mais qu'il convenait de procéder par espèce, et que ces mesures particulières devaient être réglées par le ministre des travaux publics, sur la proposition de la compagnie, conformément à l'article U de l'ordonnance du i5 novembre i846; 2° Qu'il convenait dès lors d'inviter les compagnies à procéder, d'accord avec le service du contrôle, à une révision générale des passages à niveau à ce point de vue spécial, et à proposer les mesures dont cette révision aurait fait reconnaître l'opportunité. J'ai adopté cet avis. Je vous prie, en conséquence, de vous concerter avec l'inspecteur général du contrôle pour procéder à la révision générale dont il s'agit. J'écris dans le même sens aux autres compagnies de chemins de fer. Recevez, messieurs, l'assurance de ma considération très distinguée. Le Ministre des travaux publics. Pour le Minisire et par autorisation : Le Conseiller d'État, Directeur général des chemins de fer, DUVERGER.
CHEMINS DE FER. — FREINS CONTINUS.
A MM. les administrateurs de la compagnie d Paris, le 19 décembre 1879. Messieurs, d'après l'avis de la commission des inventions et règlements des chemins de fer, l'attention des compagnies a été appelée sur l'utilité qu'il y aurait, au point de vue de la sécurité de la circulation, à adopter, sur l'ensemble du réseau français, un seul et même système de freins continus et qui, au besoin, pourraient fonctionner automatiquement. Toutes les compagnies ont répondu. J'ai fait examiner les réponses des compagnies par le comité de l'exploitation technique et je l'ai prié de déléguer une sous-com-
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mission qui serait chargée de suivre les essais comparatifs des divers systèmes de freins continus et d'en faire connaître le résultat par un rapport spécial. Cette sous-commission vient de produire un premier rapport. Le Comité, après avoir pris connaissance de ce rapport et en avoir délibéré, A adopté les résolutions suivantes : I. — Il y a lieu d'appeler de nouveau la très sérieuse attention des compagnies : a. — Sur la nécessité d'assurer la sécurité de la circulation des trains de voyageurs en faisant usage de freins continus qui permettent d'enrayer, à la volonté du mécanicien ou des agents des trains, la totalité des roues des voitures; b. — Sur les avantages des systèmes automatiques qui, en cas d'accident, produisent l'enrayage sans intervention des mécaniciens ou des agents; c. — Sur l'intérêt que présenterait, dans l'avenir, l'adoption d'un seul et même système de freins par les diverses compagnies, en vue d'assurer les échanges de matériel d'une ligne à l'autre sans paralyser les moyens d'arrêt. II. — Il y a lieu d'inviter les compagnies à poursuivre activement les ebsais et les études qu'elles ont entrepris et à en consigner les résultats dans des rapports détaillés qui seront transmis au ministre des travaux publics. J'ai adopté cet avis et j'ai décidé que les rapports détaillés dont il est question ci-dessus seront transmis à l'administration supérieure à la fin de chaque semestre. Je vous prie de prendre des mesures en conséquence et de tenir compte des observations du Comité dans l'emploi que vous pourrez faire des freins continus. Veuillez m'accuser réception de la présente dépêche. Recevez, messieurs, l'assurance de ma considération très distinguée. Le Ministre des travaux publics. Pour le Ministre et par autorisation : Le Conseiller d'État, Directeur général des chemins de fer, DUVERGER.