Annales des Mines (1885, série 8, volume 4, partie administrative)
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CIRCULAIRES.
CIRCULAIRES.
système de fermeture consistant en une poignée rectangulaire montée sur un axe qui commande un pêne a bascule entrant a frottement dans une gâche pratiquée dans le battant de la portière. Ces dispositions, en vigueur sur l'ensemble du réseau français, indiquent avec certitude aux agents des gares et des trains si la portière est ouverte ou fermée; mais elles ne permettent pas au voyageur de reconnaître, a première vue, de sa place, si le le loqueteau est rabattu et si le pêne de la serrure est engagé dans la gâche. La portière peut n'être que rabattue, alors qu'elle devrait être fermée ; rien n'avertit le voyageur de l'oubli qui a été commis ; la portière peut s'ouvrir spontanément pendant la marche du train ; de là des accidents, rares, il est vrai, mais; qu'il serait désirable d'éviter complètement. Pour indiquer avec certitude aux voyageurs si la portière esl fermée ou non, divers systèmes pourraient être adoptés. On pourrait se contenter de munir le loqueteau et la poignée d'un indicateur placé à l'intérieur de la voiture. On pourrait égalemec monter sur l'axe du loqueteau un second loqueteau en saillit .sur la paroi intérieure de la voiture. Ces deux loqueteau! seraient solidaires l'un de l'autre. Celte solution aurait l'avantage de faire constater par le voyageur si le loqueteau extérieu! est ou non rabattu et lui permettrait, en cas de non fermetun du loqueteau, de réparer immédiatement l'oubli et de se garantir contre toute ouverture intempestive de la portière, que 11 pêne de la poignée soit ou non engagé. Le voyageur n'en serai: pas moins obligé, pour sortir de la voiture, de faire descendre h glace de la portière et de se pencher en dehors pour faire tourner la poignée. On pourrait d'ailleurs compléter ce système ei munissant la poignée d'un indicateur placé a l'intérieur de II voiture. Je vous prie d'examiner ces deux systèmes et tout autre quf vous jugeriez préférable et de me faire connaître votre avis su; l'utilité qu'il y aurait à compléter les dispositions actuelles de fermeture des voitures, soit pour le matériel à voyageurs en exploitation, soit seulement pour le matériel à construire. Recevez, etc. Le Ministre des travaux publics, Pour le Ministro et par délégation :
Le sous-secrétaire d'État, CH.
CHEMINS
DE
FEU. — VOITURES A VOYAGEURS. A
ADAPTER AUX
—
LOQUETEAUX
PORTIÈRES.
A M.
ingénieur en chef du contrôle. Paris, le II mai 1855 (*). Monsieur, j'ai soumis a l'examen du conseil général des ponts ët chaussées (section des chemins de fer) la double question de savoir si l'emploi des loqueteaux adoptés par certaines compagnies pour les portières des voitures â voyageurs devait être généralisé, et, dans le cas de l'affirmative, s'il conviendrait de les installer de manière à ce qu'ils pussent être manœuvrés de l'intérieur des wagons. I Le conseil général, après avoir pris connaissance des rapports 'fournis â ce sujet par MM. les ingénieurs du contrôle des lignes èn exploitation a, dans sa séance du 12 avril dernier, émis l'avis qu'il y avait lieu : tgh° De prescrire aux compagnies l'emploi de loqueteaux placés extérieurement au bas des portières a 0m,50 au plus, en contrebas des ouvertures de ces portières. i|2° De recommander aux compagnies l'emploi, pour la fermeture des portières de voitures à voyageurs, du système consistant en une poignée montée sur un axe qui commande un pêne a bascule entrant à frottement dans une gâche pratiquée dans le battant de la portière ; 3° De recommander aux compagnies qui emploient ce mode de fermeture de donner aifx poignées la forme rectangulaire allongée plutôt que la forme elliptique. J'ai l'honneur de vous informer, monsieur, que par décision de ce jour, je viens d'approuver les conclusions du conseil général des ponts et chaussées. fpar suite de cette décision toutes les compagnies de chemins Éfi fer devront munir les voitures à voyageurs des différentes classes, de loqueteaux installés dans les conditions spécifiées à l'article i" des conclusions du conseil et un délai de six mois leur est accordé pour la réalisation de cette addition. |? Je vous prie de surveiller en ce qui vous concerne, l'exécution de la présente décision que je notifie directement à la compagnie du chemin de fer dont le contrôle vous est confié. Recevez, etc. Le Ministre de l'agriculture, du commerce et des travaux publics, E.
BAÏHAUT.
(*) Omise a sa date.
ROUHER.