Annales des Mines (1886, série 8, volume 5, partie administrative)
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CIRCULAIRES.
laines objections tirées des difficultés que présenterait, dansla pratique, la stricte application de cette mesure dans toutes les gares, mon prédécesseur a fait examiner à nouveau la question d'abord par les fonctionnaires du contrôle de l'exploitation, puis par le Comité de l'exploitation technique des chemins de fer, Le Comité vient de me faire connaître que les prescriptions de la circulaire ministérielle du 10 janvier 1885, déjà entièrement appliquées sur plusieurs réseaux, lui paraissent pouvoir être étendues, sans inconvénients, à tous les autres. 11 admet toutefois qu'exception puisse être faite, sur la demande des compagnies et avec mon autorisation expresse, pour certaines gares qui seraient reconnues présenter des conditions d'exploitation particulièrement difficiles, et concède également, pour toutes les gares et stations, que certaines circonstances extraordinaires ou de force majeure y puissent rendre nécessaire l'interdiction momentanée du libre accès aux quais intérieurs. J'ai décidé, en conséquence, qu'il y avait lieu d'appliquer sans retard, d'une manière générale, les prescriptions de la circulaire ministérielle du 10 janvier 1885, aux conditions suivantes : 1° Les compagnies soumettront à l'Administration la liste des gares dans lesquelles il leur paraîtrait indispensable de faire exception à la règle générale, en indiquant, pour chacune d'elles, les raisons qui justifieraient cette exception ; 2° Elles seront autorisées à suspendre momentanément le libre accès des voyageurs sur les quais de toutes les gares en cas de circonstances exceptionnelles, telles qu'affluence inusitée de voyageurs ou incidents imprévus. Je vous prie de prendre les dispositions nécessaires pour que la présente décision, dont vous voudrez bien m'accuser immédiatement réception, soit partout appliquée sur votre réseau, dans un délai maximum de deux mois à compter de ce jour. Recevez, etc. Le Ministre des travaux publics, CH. BAÏHAUT.
STATISTIQUE DE L'INDUSTRIE MINÉRALE ET DES APPAREILS A VAPEUR. — ANNÉE
TU
1885. — t
MINES ET USINES.
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' ingénieur en chef des mines. Paris, le
25
mars
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CIRCULAIRES.
B formules destinées à recevoir, pour les départements compris ■ns votre arrondissement minéralogique, en ce qui concerne Jnnée 1885, les renseignements statistiques relatifs à la proction des mines et des usines métallurgiques, à la consom-
ption des combustibles minéraux, aux travaux de recherches mines, ainsi qu'aux accidents survenus dans les différentes ploitations minérales. !vous voudrez bien, pour la confection des états, vous reporter x instructions contenues dans les circulaires antérieures et x annotations inscrites sur les formules elles-mêmes. Je me rne à faire la recommandation suivante, sur laquelle j'appelle ut particulièrement votre attention. Les questions économiques sont de celles qui s'imposent de lus en plus, comme vous le savez, à la sollicitude des pouvoirs pbîics. 11 est donc indispensable que mon Administration posde, sur les salaires et les journées de travail des ouvriers employés dans l'intérieur ou à la surface des concessions minières, les renseignements qui soient d'une rigoureuse exactitude. Les onnées statistiques fournies à cet égard depuis 1882, en exécu'on de la circulaire ministérielle du 14 avril 1883 (*), ont été gééralement satisfaisantes; toutefois, quelques-unes ont été l'objet e critiques justifiées. Vous voudrez donc bien vérifier minu'eusement le travail statistique des ingénieurs placés sous vos rdres et vous assurer, avant de me le transmettre, que le nomre moyen des ouvriers, ainsi que le nombre des journées de 'avail et les salaires moyens correspondants sont bien établis. D'autre part, l'Administration a appelé, à diverses reprises, attention des ingénieurs sur les écarts qui existent parfois soit our le poids, soit pour la valeur, entre les chiffres indiqués sur es états statistiques d'exploiLation et ceux qui figurent sur les tats des redevances dressés ultérieurement. De même, en ce lui concerne'les minerais de fer convertis en fonte, l'Administration a pu souvent constater que le poids total résultant des Khiffres inscrits sur les états de production des usines à fer délasse assez notablement le montant de l'extraction augmenté de l'excédent des importations sur les exportations. Pour éviter la Iremière catégorie d'erreurs, il suffit de ne compléter les états itatistiques d'exploitation qu'après s'être suffisamment renseigné sur la situation des mines; quant à celles de la seconde ca-
1886.
Monsieur l'ingénieur en chef, j'ai l'honneur de vous adresser
(*) Volume de
1883,
DÉCHETS, 1886
p.
243.
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