Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1889, série 8, volume 8, partie administrative)

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CIRCULAIRES.

Votre ligne de Vitré à Fougères n'est pas d'ailleurs dans une situation autre que les lignes secondaires des grands réseaux, sur lesquelles ne circulent que des trains mixtes. Or, les compagnies n'en sont pas moins obligées de transporter, sur ces lignes, les matières exclues des trains contenant des voyageurs. En pareil cas, le transport doit s'effectuer par train spécial, à moins que la Compagnie ne juge à propos de confier l'expédition qui lui a été remise à un entrepreneur de roulage par terre. Je ne puis donc que vous inviter, Messieurs, à vous conformer de tout point à mon arrêté du 25 mars 1874. Recevez, etc. Le Ministre des travaux publics, DE LARCY.

CHEMINS DE FER. — BOITES ET APPAREILS DE SECOURS.

A MM. les Administrateurs de compagnie d

désignées par l'Administration supérieure, — et de la boîte à amputation déposée dans les résidences médicales. Les modifications indiquées dans ledit état devront être complètement réalisées d'ici au 1" avril 1890. Mais, il est entendu qu'il vous sera toujours loisible d'ajouter aux diverses boîtes ci-dessus énumérées tous les éléments que vous jugeriez opportuns. Je vous serai d'ailleurs obligé de renouveler à votre personnel la recommandation de donner à M. l'inspecteur des appareils de secours et à MM. les inspecteurs adjoints toutes les facilités désirables pour les visites qu'ils ont à faire dans les gares et dans les trains. Veuillez, je vous prie, m'accuser réception de la présente circulaire, qui annule et remplace celle du 5 juin 1866, et me rendre compte des mesures que vous aurez adoptées pour que les matières dangereuses contenues dans les boîtes de secours ne restent jamais à la disposition de personnes inexpérimentées. Recevez, etc. Le Ministre des travaux publics, YVES GIIYOT.

Paris, le 14 décembre 1889.

Messieurs, M. le docteur Voisin, inspecteur des appareils de secours sur les chemins de fer, m'a adressé des propositions en vue d'apporter diverses modifications à la circulaire ministérielle du 5 juin 1866 (*), qui règle la composition des boîtes de secours, des trousses et des caisses à amputation déposées dans les gares ou dans les trains. Ces propositions ont été examinées par les différents services de contrôle; les compagnies ont aussi été entendues, et les résultats complets de l'instruction ont été soumis aux délibérations du Comité de l'exploitation technique. J'ai l'honneur de vous informer, Messieurs, que, d'après l'avis du Comité, j'ai approuvé les propositions de M. le docteur Voisin, sous la seule réserve que des dispositions particulières .seront prises par les compagnies pour éviter l'emploi, par des personnes inexpérimentées, des matières dangereuses placées dans les boîtes de secours. Je vous envoie en conséquence l'état qui fixe à nouveau la composition de la boîte à pansements placée dans les trains de voyageurs, — de la boîte de secours pour les gares et stations

(*) Volume de 1866, p. 169.

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CIRCULAIRES.

CHEMINS DE FER

BOITES DE SECOURS

1. — Composition de la boîte à pansements qui doit être placée dans les trains de voyageurs. Un flacon, de couleur fumée, contenant une solution d'acide phénique et de glycérine à parties égales (*). Un flacon d'alcool camphré. Un flacon d'extrait de saturne. Un flacon de vaseline. Un rouleau de taffetas d'Angleterre. Un rouleau de baudruche gommée (dite taffetas français). Un paquet de ouate hydrophile. Des bandes. Des compresses. Un drap fanon.

(*) Une cuillerée à café pour un verre d'eau (solution au 1/60 environ).