Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1893, série 9, volume 2, partie administrative)

STATISTIQUE DE L'-INDUSTRIE MINÉRALE

ET DES APPAREILS A VAPEUR.

Le grisou n'a causé aucun accident mortel, fait qui ne s'était pas produit depuis cinquante ans. Il est permis d'attribuer cet heureux résultat au redoublement des précautions prises dans les mines grisouteuses, et en particulier à l'amélioration croissante de l'aérage, à l'emploi des explosifs de sûreté et à la surveillance de plus en plus étroite du grisou.

et le plomb, le zinc, le nickel, a augmenté de deux ou trois mille tonnes. La valeur correspondante s'est élevée à un peu plus de 38.500.000 francs, malgré la dépréciation du zinc et particulièrement de l'argent.

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?.èlBlanoo sinomoaaioiD'îG aaj /njaqr.v .é èlisiisfjqsfasl) Jnèmaqn'.ii — La production des usines métallurgiques fait l'objet du second chapitre de la statistique de l'industrie minérale. Il est principalement consacré aux établissements groupés sous la dénomination générale d'Usines à fer, où l'on fabrique la fonte,

le fer ou^mfffnbvA ôaasKf »1 ofo ndvoni tas aaèJùoèk? aaiiisd La fusion des minerais de fer dans les hauts fourneaux a fourni 2.057.000 tonnes de fonte, soit 160.000 tonnes déplus que l'année précédente. La fabrication des aciers ouvrés a également augmenté : de 638.000 tonnes, elle est montée à 682.500. Les fers, dont le poids total, y compris les tôles, représente 829.000 tonnes, ont accusé une légère diminution de i.000 tonnes. Les prix de vente sont demeurés à peu près stationnaires pour les fers et les aciers, tandis qu'ils ont baissé pour les fontes. En raison de l'activité des hauts fourneaux et des aciéries, la valeur cumulée des divers produits des usines à fer a été d'environ 457 millions et a présenté un excédent de 18 millions sur le précédent exercice. — Les exportations, qui avaient pris un développement marqué depuis quelques années, ont rétrogradé à partir de 1891. Mais la consommation de la France a simultanément progressé pour les fontes, les fers, les aciers. — Si l'on jette un coup d'œil au dehors, on voit que la production de la fonte, qui commande celle des fers et des aciers, a généralement augmenté, comme chez nous, en Allemagne, en Autriche, en Belgique, en Russie et surtout aux États-Unis. Par contre elle a subi en Angleterre une importante diminution ; si on l'ajoute à celle des deux années précédentes, on constate une réduction de plus de 1.600.000 tonnes depuis 1889 dans ce dernier pays. — La fabrication, dans les usines de gros œuvre françaises, des métaux autres que le fer, en tète desquels viennent l'argent

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— La statistique enregistre, chaque année, un nouveau développement des appareils à vapeur. Les accroissements constatés en 1892 sont inférieurs à ceux de l'année précédente. Toutefois on a compté dans les établissements de toute sorte sur les chemins de fer et les bateaux un total de 89.116 chaudières à vapeur, en activité, qui ont donné lieu à 23.871 épreuves réglementaires exécutées au moyen de la presse hydraulique. Sans entrer dans des détails plus abondants sur les nombreuses matières qu'embrasse la Statistique de Vindustrie minérale et des appareils à vapeur en France et en Algérie, la Commission croit devoir mentionner l'exécution d'une carte dans laquelle la production des combustibles minéraux et la consommation de chaque département sont représentées graphiquement. L'emploi d'une série de couleurs et de teintes variées a permis de différencier les charbons consommés, suivant qu'ils proviennent de tel ou tel de nos centres houillers ou bien des pays étrangers. La Commission a l'honneur de vous proposer, monsieur le Ministre, d'autoriser, dans les conditions habituelles, l'impression, la distribution et la vente de la publication et de la carte dont il vient d'être question. Elle vous prie d'agréer, monsieur le Ministre, l'assurance de ses sentiments les plus dévoués et les plus respectueux. Paris, le 28 décembre 1893. L'Ingénieur en chef des mines, Secrétaire de la Commission, O. KELLEU.

L'Inspecteur généra! des mines, Président de la Commission, E.

LORIEUX.