Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1894, série 9, volume 3, partie administrative)

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qui doit être limitée à un kilogramme de liquide pour un litre et trente-quatre centièmes de litre (l',34) de capacité, et enfin la date de la dernière épreuve.. Toutes ces indications devront être poinçonnées par l'agent qui aura procédé à l'épreuve des récipients; 5* Les soupapes et robinets devront être protégés par des ehapes ou couvercles, du même métal que les récipients, vissés sur ces derniers et portant le môme numéro poinçonné par l'agent qui aura procédé à l'épreuve; 6" Quand ils seront chargés en vrac, les récipients devront être peints en blanc et confectionnés en outre de façon à ne pouvoir rouler, ou pourvus au besoin d'une garniture extérieure remplissant ce but; 7° Us ne pourront, en aucun cas, être jetés ni exposés aux rayons du soleil, ni à la chaleur du feu; 8° Leur transport n'aura lieu que dans des wagons couverts et a panneaux pleins. Pour les chargements par wagons complets, les récipients ne seront astreints à aucun emballage dans des caisses ou autres enveloppes et pourront être chargés nus. Pour les expéditions partielles, ils seront emballés en caisses, dans les conditions prescrites par l'article 3 de l'arrêté ministériel du 9 janvier 1888. Cette réglementation étant basée sur les températures de la France métropolitaine, il sera statué, au besoin, par des mesures spéciales, sur le transport de l'acide carbonique liquide en Algérie et dans les pays d'outre-mer. Je crois devoir, d'autre part, appeler toute votre attention sur lie vœu émis par le comité de l'exploitation technique des chemins de fer pour que, malgré le maintien de l'acide carbonique liquide dans la première catégorie des matières dangereuses et l'application à son transport des prescriptions ci-dessus énoncées, les Compagnies étudient les moyens d'accroître, par une réduction des taxes actuelles, les débouchés de ce produit qui comporte nombre d'applications utiles. Or, les fabricants demandent, étant donné le poids forcément considérable de l'enveloppe métallique par rapport à celui de la marchandise transportée : 1° Que le transport des tubes pleins soit tarifé sans la majoration de 150 p. 100 qui grève les matières dangereuses de la première catégorie ; 2" Que le retour des récipients vides s'effectue, sinon gratin-

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tement, à des conditions du moins aussi peu onéreuses que possible. Je vous serai obligé de me faire connaître, à bref délai, dans quelle mesure il vous paraîtrait possible de donner suite à ces demandes. Je vous prie de m'accuser réception de la présente décision que je porte à la connaissance des départements ministériels intéressés, des inspecteurs généraux du contrôle et des différentes sociétés qui m'ont adressé des réclamations au sujet du transport de l'acide carbonique liquide. Recevez, etc. Le Ministre des travaux publics, JOXNAÏIT.

CHEMINS DE FER. — FREINS CONTINUS. — MODIFICATION DES TABLEAUX I ET II (*).

A MM. les Administrateurs de la Compagnie d Paris, le 10 avril 189-i.

Messieurs, par une circulaire ministérielle du 12 avril 1880, les compagnies de chemins de fer ont été invitées à fournir à l'Administration, tous les semestres, des renseignements détaillés sur l'emploi des freins continus, dans la forme déterminée par les tableaux 1 et II annexés à ladite circulaire. Ces renseignements avaient pour but, à l'origine, de déterminer les conditions à exiger des nouveaux appareils et devaient dès lors être aussi précis et aussi complets que possible. Aujourd'hui, les freins continus sont entrés dans la pratique courante et ne comportent plus, au point de vue de la construction, de l'entretien et de l'emploi, que des perfectionnements de détail, comme beaucoup d'autres organes intéressant le fonctionnement du matériel roulant. Il ne paraît donc plus utile de présenter, tous les six mois, une statistique avec des tableaux où sont relevés les moindres incidents et qui exigent un travail assez long de la part des services intéressés.

(') Voir circulaire du -i février 1888, volume de 1888, p. 31.