Annales des Mines (1898, série 9, volume 7, partie administrative)
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CIRCULAIRES.
CIRCULAIRES.
voitures ou cavaliers, tant au point de vue de la manœuvre des barrières qu'à celui des comptages : Les cyclistes isolés qui ne peuvent utiliser les portillons, suit à raison des dimensions de leurs machines, soit à raison de la disposition ou du type de ces portillons ; Les groupes de cyclistes au nombre de 5 ou plus se présentant simultanément à la barrière. D'autre part, le comité a reconnu qu'il devait être tenu compte, dans l'étude des dispositions des appareils d'éclairage des passages à niveau, des conditions inhérentes à la circulation cycliste, en plaçant notamment au milieu de la barrière un panneau blanc sur lequel serait projetée une vive lumière. Il a en outre exprimé le vœu que les compagnies examinent avec une bienveillante attention les demandes qui leur seraient présentées par le Touring-Club en vue d'éclairer, avec sa coopération, certains passages à niveau particulièrement dangereux pour la circulation cycliste et dont le classement ne rend pas l'éclairage obligatoire. Ce programme me paraît répondre, dans une juste mesure, à la nouvelle situation de la circulation routière créée par le cyclisme, et je me plais à penser que votre compagnie n'hésitera pas à en «faire l'application la plus étendue. Je vous serai d'ailleurs obligé de m'accuser réception de la présente circulaire et de me faire connaître la suite que vous; aurez donnée. Recevez, etc. Le Ministre des travaux publics, TURREL.
BORNAGE
DES
CONCESSIONS
DE
MINES.
Monsieur le Préfet du département d Paris, le 8 février 1898. Monsieur le Préfet, le Conseil général des mines a, plus d'uni fois, dans ces derniers temps, à la suite de l'examen de procès verbaux de bornage de concessions de mines, appelé mon attenta sur des difficultés de diverses natures qui s'étaient rencontrée
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s de l'exécution de ces bornages, et sur la nécessité de corner ou de rectifier les solutions données à ces difficultés par ingénieurs des mines. Il m'a paru, en conséquence, qu'il y ait utilité à préciser, pour l'avenir, les règles à suivre en 1ère de bornage, lorsqu'on se retrouverait en présence de semblables à ceux qui se sont déjà présentés et qui sont, Heurs, peu variés. e plus souvent, les difficultés qui se sont produites proaient de ce qu'on ne s'était pas suffisamment préoccupé, à an ce, de choisir pour les sommets du périmètre à. concéder points faciles à repérer pratiquement et situés de manière à voir être, le cas échéant, marqués matériellement sur le ain par une borne. C'est ainsi, par exemple, que des sommets clé fréquemment fixés au point de rencontre des axes de x chemins ou de deux cours d'eau, points ne se prêtant pas plantation d'une borne, alors qu'il eût été plus commode, jr le bornage, que ces sommets fussent définis par la rencontre bords des chemins ou de deux des rives des cours d'eau, îs d'autres cas, des difficultés d'un caractère plus sérieux f nées de la non concordance complète des plans avec la disition réelle des lieux. 1 importe donc que MM. les ingénieurs, lorsqu'ils procèdent à slruction d'une demande en concession, ne perdent pas de les nécessités de l'opération ultérieure du bornage, qu'ils se occupent d'en faciliter la réalisation par un choix judicieux limites, et qu'ils aient le soin de vérifier eux-mêmes sur ce la position des sommets du périmètre sollicité, ou du inoins celui dont ils proposent l'adoption. Il conviendra qu'ils iquent explicitement, dans leurs rapports sur les demandes en cession, qu'ils ont procédé à cette vérification. II sera utile vent de compléter les plans, ainsi que le font déjà les ingéprs de certains arrondissements minéralogiques, par des quis de détail à plus grande échelle, précisant la position des mets, de tels croquis étant de nature à faciliter beaucoup écution du bornage. uant à cette opération en elle-même, les observations auxlles elle a donné lieu, en dehors des difficultés pouvant ilter d'un défaut de précision dans la définition des sommets, 'portent guère que sur deux chefs, à savoir : la question de ornement des sommets déterminés par des clochers ou des les de constructions, et le repérage des sommets dont l'emcement réel est inaccessible.