Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1817, série 1, volume 2)

DES ESPÉCES MINRALES:. SUR LÀ IATEIIIVIINATION

portance, et qui est au moins celui dont l'iden-

tité ou la différence entraîne le plus habituellement l'identité ou la différence de la plupart des autres. Réciproquement, un composé chimique, ou. cristallisation déun minéral, susceptible d'une essentielle et dépendante de sa composition finie, peut être mélangé d'un ou de plusieurs principes étrangers à sa composition, non pas seulement. en petite quantité, mais même dans une proportion extrêmement considérable, sans que pour cela sa forme cristalline, ou du moins soli système cristallin, en soit altéré en aucune manière. On remarquera sans doute que j'applique ces deux conclusions, non-seulement aux produits chimiques , mais encore aux minéraux.... Je appline pense. pas qu'on 'puisse contester cette

cation, car tout nous porte à Croire que les

mêmes cireonàtances ont dû se rencontrer très-souvent dans la nature. Au reste, si c'est une supposition., une hypoexplique parfaitethèse , il me semble incohérence que l'on remarque si ment .cette les résultats de l'analyse fréquemment 'entre la cristallographie. Tantôt minérale et ceux de cristallisations incompatibles ont des minéraux de des mêmes démens, presété trouvés composés que en mêmes proportions;. tantôt d'autres minéraux , de cristallisations identiques, ont paru, aux plus habiles chimistes, composés de prinçipes différens, par leur. ,nombre ou par leurs proportions. .fi n'y a plus rien là d'extraordinaire , si l'on veut considérer ces minéraux comme des mé-

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Luges, dans lesquels les principes qui ont déter-

miné la forme et tous les autres caractères, subsistent, il est vrai, mais sont plus.cat moins entremêlés de diverses substances étrangères, dont la nature et la quantité varient. Siiivant le gisement, suivant la nature des masses avoi-

sinantes et les circonstances de formation. Mais nOs expériences suffisent pour faire concevoir ( ce qui est bien important ), que la proportion

de ces substances étrangères peut quelquefois être très-forte. Elles restent, il est vrai, subordonnées au composé défini dont les cristaux conservent la forme ; mais le plus souvent elles en masquent tellement les principes dans l'analyse, qu'il est impossible aux chimistes, avec 'nos moyens actuels, de les distinguer. Maintenant, puisque les produits chimiques de mes expériences sont des mélanges ou des réunions de plusieurs sels, puisque les minéraux dans lesquels l'analyse .est si peu d'accord avec la cristallisation, peuvent être regardés comme des mélanges ou des réunions de plusieurs minéraux, comment doit-on les classer ? car on. sait qu'il faut nécessairement opter entre les indications de la chimie et celles de la cristallographie, qui conduisent à des résultats de classification si différenS:-

Considérons d'abord uniquement les cristaux salins des expériences que j'ai rapportées. On reconnaît, par l'analyse, qu'ils sont composés d'acide sulfurique, d'oxide de cuivre ou d'oxide de zine, ou des deux à la-fois, et d'oxide de fer. Le chimiste pourrait d'abord prononcer que ce sont des sulfates doubles et triples de cuivre, de zinc et de fer ; mais sachant que le sulfate de 2